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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
386 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 114-115)
en répétant ce manège. Un deva lui dit : « Hé ! perrôquét, quelle est votre sottise ? Prétendez-vous éteindre un feü de mille li de superficie avec l'eau de vos deux ailes ? » Le perroquet répondit : « Je sais bien que je ne l'éteindrai pas. Mais j'ai été autrefois un hôte de la montagne et tous les animaux de cette montagne ont été bons pour moi et ont été entièrement comme des frères à mon égard. Je ne puis supporter de voir (ce qui se passe en ce moment). » Le deva fut ému de l'élévation de ses sentiments; il fit
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alors tomber de la pluie qui éteignit l'incendie.
N°915.
(Trip., XIX, 7, p. 22 r°.)
Le Buddha marchait en compagnie des bhiksus lorsqu'il se détourna de son chemin pour entrer dans la jungle. Ananda demanda au Buddha : « Pour quelle raison quittez-vous la route pour marcher dans la jungle ? » Le Buddha lui dit : « En avant de nous il y a des brigands. Les trois brahmanes qui viennent derrière nous vont être pris par ces brigands. »
Les trois hommes qui venaient derrière (le Buddha et ses disciples) aperçurent un monceau d'or sur le bord du chemin ; ils s'arrêtèrent alors et ensemble le prirent ; ils ordonnèrent à l'un d'eux de retourner cherchér de - la nourriture au marché qui était dans le village ; cet homme prit du poison et le mit dans la nourriture afin de tuer .lés deux autres (en se disant) : « Je serai seul à posséder cet or. » Les deux autres hommes à leur tour çonçurent une pensée (analogue) et quand ils le virent revenir, ils s'uni
rent pour le tuer ; après quoi ils mangèrent la nourriture
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