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0378 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 378 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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344   CONTES BOUDDHIQUES (Nos 87-88)

comme l'aveugle qui, marchant dans l'obscurité, lèverait la tète pour voir les étoiles et la. lune. Même en fatiguant son corps jusqu'à la fin de sa vie, parviendra-t-il jamais à l'apercevoir ? » Alors les ministres et la population de tout le pays comprirent pour la première fois que l'âme est unie au souffle primitif, que, dès qu'elle prend fin, elle recommence, et que le cycle qu'elle parcourt est sans limites ; ils crurent qu'il y avait pour elle des alternatives de vie et de mort, de malheur et de bonheur.

Le Buddha dit aux bhi ksus : « Celui qui, en ce temps, était le roi, c'est moi-même.

Telle est la manière dont la pâramitâ de sagesse universelle du Bodhisattva pratique l'exercice de l'intelliligence.

nQ 88.

(Trip., VI, 5, p. 90 r"-v°.)

Stara du souverain Brahma.

Voici ce que j'ai entendu raconter : Un jour le Buddha se trouvait dans le royaume de Çrâvastî, dans le Jetavana, dans le jardin d'Anâthapindada. Le Buddha dit aux bhiksus : « Vous tous, si vous perfectionnez votre vertu et si vous vous acquittez de toutes les actions bonnes, vous obtiendrez un grand bonheur. Tel le laboureur qui possède depuis longtemps un champ excellent, qui le laboure dans une juste mesure, qui voit la pluie fortifiante survenir d'une manière opportune, qui répand les semences en temps utile, de sorte qu'elles germent au moment voulu, qui arrache et écarte les mauvaises herbes et qui en outre ne subit aucun fléau ; pourquoi craindrait-il de n'avoir pas de récolte ? Autrefois, dans une vie antérieure, au temps