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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
CONTES BOUDDHIQUES (N°S 20-21) 75
qu'au ciel; cela ne lui serait-il pas difficile ? Les séductions des femmes sont semblables à celles de ces démons; c'est d'elles que viennent toujours les ruines de royaumes et les destructions de personnes; cependant les gens stupides en font grand cas. Sur dix mille paroles (que prononcent les femmes), il n'y en a pas une qui soit véridique; le chasseur pourtant a cru à de telles paroles ; c'est là ce que j'appelle la stupidité du chasseur. Quant à vous, ô roi, vous aviez trouvé un médecin divin qui dissipait les maladies de votre royaume entier ; toutes les influences pernicieuses se trouvaient détruites et les gens reprenaient un visage florissant ; grands et petits en étaient heureux ; cependant, ô roi, vous avez laissé partir (ce médecin) ; c'est là ce que j'appelle la stupidité du roi. »
Le Buddha dit à Çâriputra : « Le roi-paon, à partir de ce moment, parcourut le monde dans les huit directions, manifestant partout son bon coeur par des remèdes divins, et guérissant les maladies de tous les êtres. Le roi-paon, c'était moi-même ; le roi du royaume, c'était Çâriputra; le chasseur, c'était Devadatta ; la femme (du roi), c'était la femme de Devadatta ».
Telle est la manière dont la pâramitâ de charité du Bodhisattva pratique la libéralité.
N° 21.
(Trip., VI, 5, p. 60 r°-60 v°.)
Il y avait autrefois un brahmane qui était âgé de cent-vingt ans ; il avait observé la chasteté et ne s'était pas marié ; les désirs luxurieux étaient entièrement anéantis en lui; calme, il résidait dans les solitudes des montagnes et ne prenait aucun plaisir à la gloire de ce monde; il;
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