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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
322 CONTES BOUDDHIQUES (N° 84) •
avons faim et soif des saintes règles et, en vérité (2), nous ne saurions nous en rassasier. »
Tchong-yeou (Bhagavat) dit : « I1 y avait autrefois un saint roi dont le nom était Mo-i'iao (Makhâdeva) ; c'était un souverain volant (cakravartin)etilgouvernait les quatre parties du monde ; ses sentiments étaient corrects et sa conduite équitable ; le peuple' n'avait aucune haine secrète ; compatissant et se plaisant à protéger, il avait des dispositions d'esprit semblables à celles de Çakra souverain (des devas). En ce temps, la durée de la vie humaine était de quatre-vingt mille années.
Ce souverain possédait sept joyaux, (à savoir) : une roue tournante en or rouge ; un éléphant blanc volant ; un cheval surnaturel de couleur brune ; une perle surnaturelle claire comme la lune une sainte épouse belle comme une femme de jade ; un sage ministre préposé aux trésors ; un sage ministre gouvernant les soldats.
Ce souverain avait mille fils qui étaient beaux et bons, qui comprenaient le passé et prévoyaient l'avenir ; tous les hommes doués d'intelligence les admiraient avec respect. •
Quand ce souverain désirait parcourir et inspècter (le monde) à l'est ou à l'ouest, au sud ou au nord, à peine en avait-il conçu la pensée dans son esprit que la roue d'or se présentait devant lui et allait partout où. il voulait. Tous les- sept joyaux étaient de inêmè (à ses ordres) et guidaient en. volant le saint roi. Les devas, les nâgas et les bons génies le protégeaient tous sans exception; répandaient toutes sortes de fleurs précieuses (sur son passage) et lui annonçaient une vie sans limites.
Le souverain ordonna à son chambellan préposé à ses bonnets et à ses peignes : « Quand vous verrez que, parmi mes cheveux, il s'en produit des blancs, avertissez-m'en. En
(1) Au lieu de , lisez nt
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