National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 |
340 | CONTES BOUDDHIQUES (N" 87) |
N° 87.
(Trip. VI, 5, p. 89 v°-90 r°.)
Sûtra du roi Tch'a-wei.
Autrefois le Bodhisattva était le roi d'un grand royaume et se nommait Tch'a-wei (examiner-minutie). Sa volonté était pure et sa conduite intègre il se confiait aux trois Vénérables ; ses dispositions naturelles se plaisaient aux livres bouddhiques ; son coeur calme conservait la justice, il avait observé profondément l'origine de l'homme qui n'ait de l'impersonnalité primitive : la partie solide du fluide originel a formé la terre ; la partie molle a formé l'eau; la partie chaude a formé le feu ; la partie mobile a formé le vent ; quand ces quatre éléments se combinent, l'âme intelligente- naît. (Le Bodhisattva) avec sa haute perspicacité put comprendre cela ; alors il réprima ses désirs, vida son coeur et fit parvenir son âme à l'impersonnalité primitive ; il fit en conséquence ce voeu : « L'intelligence est associée à ce qui est dénué de conscience ; l'âme repose sur les quatre éléments ; quand on agit avec une bonté supérieure, on devient deva ; quand on agit avec une bonté inférieure, on devient homme ; ceux qui agissent d'une manière confuse, au milieu des impuretés, forment les animaux qui rampent, ceux qui volent, ceux qui se meuvent comme des insectes, ceux qui marchent, ceux qui grouillent et ceux qui se tortillent. La manière dont on a agi détermine le corps qu'on reçoit : ces corps eux-mêmes , peuvent être de dix mille sortes. L'intelligence, ainsi que l'âme primitive, sont subtiles et difficiles à apercevoir ; leur forme matérielle n'a pas même l'épais-
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.