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0159 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / Page 159 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDHIQUES (No 37)   125

pieds ; — l'homme irascible s'avance avec les doigts de pieds serrés ; -- le sol enfonce ses pieds dans le sol ; — mais les empreintes que voici sont celles d'un personnage vénérable entre tous les devas et les hommes.

Ne vous exposez pas à un affront. » Le père répliqua : « Votre sagesse est mince. » Il agit donc d'une manière déraisonnable et vint offrir sa fille. L'Honoré du monde lui dit : « Quand le Mâra du sixième ciel (1) m'a offert ses trois filles, je les ai changées en vieux démons. Maintenant vous, sac à ordures, dans quelle intention venez-vous encore ? » Le brahmane fut couvert de honte et sa femme fut encore plus humiliée.

En ce moment, un ascète s'avança et dit en se prosternant la tête contre terre : « Je désire que vous me fassiez don de cette fille. » L'Honoré du monde l'avertit en lui disant : « C'est vous qui autrefois étiez le roi et cette fille était le démon; elle vous trompa par sa beauté et dévora tout votre peuple ; n'en êtes-vous pas dégoûté ? » L'ascète fut couvert de confusion; il se retira en méditation et atteignit à la fixité ; il obtint la voie de srôtapanna.

Le Buddha dit à Çâriputra : « A partir du moment le Bodhisattva eut reçu l'avertissement de l'homme qui se trouvait dans la ville et fut revenu chez lui, il confia sa destinée aux trois Vénérables et formula ce voeu : « Quand je devrai mourir, même la mort ne me fera pas violer la sagesse droite et vraie du Tathâgata Arhat, ni les importantes défenses pures. » Ayant accumulé un nombre considérable de grandes actions conformes aux défenses, la sagesse du Buddha fut réalisée en moi. Celui qui en ce temps était le maître de maison (2), c'était moi-même. Le roi, c'était ce bhiksu; la râksasî, c'était la fille du brah-

  1.            X Mâra est le souverain du sixième Kâmadevaloka.

  2.  Nous sommes ramenés ici à l'histoire du début ; le maitre de maison est celui qui s'était laissé séduire avec les cinq cents marchands par les raksasis et qui fut délivré par le cheval divin.