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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0035 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 35 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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LA SCULPTURE A L'LPOQUE DES HAN   21

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les rangées des grandes tuiles ; au-dessous, on a figuré les poutres horizontales et les extrémités rondes des chevrons qui supportent le poids de la toiture. Dans les piliers du T'ai-che (fig. 3), l'arête du toit est formée par une pierre simulant trois poutres rondes réunies entre elles. Les trois paires de piliers de Teng-fong hien marquaient l'entrée de divers sanctuaires et ne paraissent pas avoir été des monuments funéraires.

Les piliers du champ de sépulture de la famille Wou (fig. 56-61), au sud de Kia-siang hien, dans le Chan-tong, sont datés de l'année 147 p. C. ; ils servaient d'entrée à un groupe nombreux de tombes précédées de chambrettes funéraires. Par leur écartement et leur hauteur, ils sont sensiblement analogues aux piliers de Teng-fong hien; mais ils en diffèrent par leur forme : d'une part, en effet, le contrefort s'est ici nettement détaché du pilier et n'est plus couvert par aucun toit ; d'autre part, le pilier lui-même est recouvert par deux toits rectangulaires superposés, celui du haut étant d'un tiers plus petit que celui du bas. Ces piliers étaient précédés de deux lions, comme nous l'apprend l'inscription gravée sur l'un d'eux ; les deux lions ont été retrouvés récemment et l'un d'eux a été photographié (fig. 1185) 1 : il gît à terre à côté de son socle; les quatre pattes sont restées attachées au socle et paraissent, au premier abord, montrer que l'animal avait l'attitude du lion passant; peut-être cependant était-il au repos, car la patte droite de devant est immobile et s'appuie sur un objet qu'il n'est pas facile de déterminer. Ce lion est le plus ancien spécimen connu jusqu'ici de la sculpture chinoise en ronde-bosse.

Les piliers de Ya-tcheou fou, dans le Sseu-tch'ouan, sont de l'an 209 p. C. Ils ont été étudiés par le commandant d'011one à qui je les avais signalés avant son départ `z. Ces piliers se distinguent de ceux

1. Ces lions ont été exhumés le 8 octobre 1907, trois mois après mon passage, par le P. Volpert, assisté du P. Mertens (cf. A. VoLPERT, Die Ehrenpforten in China, dans Orientalisches Archiv, Jahrg. I, Juli 1911, p. 194) ; l'un d'eux a été photographié par un archéologue japonais, M. Sekino, qui l'a publié en mème temps qu'il dressait un plan montrant. la disposition des lions devant les piliers (Kokka, t. XIX, 1908-1909, n° 227, pp. 303 et

305) ; c'est à l'obligeance de M. Sekino que je dois d'avoir pu reproduire sa photographie dans la ligure 1185. Le dessin du P. Volpert (toc. cit., p. 194) paraît fait d'après la photographie de M. Sekino.— La photographie d'un lion de Ya-tcheou fou (cf. p. 22, 1. 5-6) a été publiée par le P. Tchang dans Tombeau des Liang, p. 60.

2. Un croquis du seul de ces piliers qui soit A peu près intact a été fait par le capi-

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