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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN   403

céréale verte et fleurie ne parvint pas à maturité. Hélas ! que cela est regrettable ! Hommes et femmes sont plongés dans l'affliction i.

3° Stèle de l'adjoint au commandant militaire de la commanderie de Wou, Wou K'ai-ming 2.

Cette inscription est aujourd'hui perdue mais Tchao Ming-tch'eng en parle dans son Kin che lou (chap. xiv, p. 9 r°-v°) ; quoique la stèle soit endommagée, on en peut, dit-il, tirer les renseignements suivants ; K'ai-ming est l'appellation de ce membre de la famille Wou; son nom personnel se trouve effacé sur la pierre; la deuxième année gong-ho (137 p. C.), il fut recommandé pour sa piété filiale et son désintéressement et on le nomma au grade de ye tchö 3; la deuxième année han-ngan (143 p. C.), il fut promu au grade de ta-tchang-ts'ieou-tch'eng 4, puis à celui de tch'ang-lo 5, puis à celui de t'aip'ou-tch'eng 6; la première année yong-kia (145 p. C.), il perdit sa mère et quitta ses fonctions officielles ; il fut ensuite nommé lang-tchong et reçut le titre de fou-tch'eng (adjoint au chef militaire) de la commanderie de Wou7;

du Li ehe ; le Kin che lou lit   « on dit

qu'il cessa d'être ». Le Han ehe li (chap. II,

p. 17 v°), qui suit cette dernière lecture, la cite au nombre des euphémismes dont on se sert pour désigner la mort.

; cf., dans l'inscription

de Wou Pan, la formule

2. Nous avons vu apparaître Wou K'ai-ming sur l'inscription du pilier (cf. p. 102, 1. 7); il est le père de Wou Pan (inscription n° 1) et de Wou Jong (inscription n° 5).

3. Les ye-tchö débutaient en étant assimilés aux fonctionnaires payés 300 ehe J

; ils s'élevaient au bout d'un an aux ap-

pointements de 400 che   w (Mou

Han chou, chap. xxxv, p. 3 v°).

4. Le ta-tchang-ts'ieou tch'eng, ou assistant du ta-tchang-ts'ieou, était un fonctionnaire aux

appointements de 600 die ;   , j ; c'était

habituellement un eunuque (Heou Han chou, chap. xxxvI!, p. 1 v°).

5. D'après Tchao Ming-tch'eng, le fonctionnaire appelé tch'ang-lo dépendait du chao-

fou ..k` n'J ; c'était un officier préposé au

palais Tcleang-lo   &' ; quoique

ces fonctions, de même que celles de ta

tchang-ts'ieou fussent souvent confiées à des eunuques, Wou K'ai-ming ne devaitpas cependant être lui--même un eunuque, car, s'il l'avait été, il n'aurait pas pu avoir les titres de ye-tchö, de lang-tchong et de fou-tch'eng de la commanderie de Wou. D'ailleurs, il est le père de Wou Pan et de Wou Jong, et cela rend peu vraisemblable la supposition qu'il ait été un eunuque, quoique, à vrai dire, il eût pu le devenir tardivement, comme cela arriva à Sseu-ma Ts'ien.

6. Le t'ai-p'ou-tch'eng ou assistant du t'ai-p'ou était assimilé aux fonctionnaires

ayant des appointements de 1.000 che Jj (Heou Han chou, chap. xxxv, p. 4 ro).

7. Chaque commanderie 16 avait à sa tête

un gouverneur (t'ai-cheou   Ç) et un

adjoint au gouverneur (tch'eng /TC). D'autre part, il y avait une circonscription militaire, appelée le fou, dont l'extension coïncidait souvent avec celle de la commanderie ; je suppose que c'est l'adjoint au commandant militaire du fou qui est ici désigné par l'ex-

pression lif 5R. La commanderie de Wou

correspond à la préfecture actuelle de Sou-tcheou, dans la province de Kiang-sou.