国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
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196 -MISSION DANS LA CHINE SEPTENTRIONALE
Lieou-hia Houei couvrit de son corps une femme qui n'était pas
mariée et les gens du pays ne dirent pas qu'il se fût mal conduit. » L'homme reprit : « Lieou-hia Houei pouvait certainement faire cela ;
moi, je ne le pourrais certainement pas. Je prends mon incapacité même pour essayer d'imiter la capacité de Lieou-hia Houei. » K'ongtseu dit : « Parmi ceux qui imiterent Lieou-hia Houei, il n'y en eut aucun qui le fit aussi bien que cet homme. »
Une tradition relative à Kouan Yu 1 ( 219 p. C.) veut que
lorsque Ts'ao Ts'ao, pour éprouver sa vertu, l'enferma pour une nuit dans une chambre avec les cieux fenianes de Licou Pei ; Kouan Yu resta à la porte de la chambre avec une torche allumée à la main (cf. Giles, Biographical Dictionary, n° 1009). Cette légende est manifestement inspirée de l'anecdote relative à Yen Chou ; nous voyons ainsi comment on a incorporé dans l'histoire romanesque des trois royaumes des éléments de folklore beaucoup plus anciens.
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Scène 2. — Dans le chapitre Lxxvii (p. '1 r°) de ses JIe,izoii•es /historiques, Sseu-ma Ts'ien raconte que Wou-ki, prince de Sin-ling, avait emmené dans son char le sage Heou ling ; celui-ci, voulant mettre à une rude épreuve sa patience, descendit du char et conversa longuement avec un sien ami nommé Tchou Hai, tandis que le prince l'attendait en tenant les rênes de l'attelage.
Sur l'estampage, on discerne un char dans lequel il devait y avoir deux personnes ; celle qui était en arrière est seule visible ; ce doit être Heou Ying T mec; ; plus en arrière encore, un homme debout doit être Tchou Hai ; l'inscription placée à côté de
lui est fort endommagée ; on y lit les mots suivants : n O 0
fAR E- y 00000ONSOOOR A pp 0000
04;a0 « Le kong-tseu prince de Sin-ling dans le pays de Wei
laissa libre la place d'honneur \afin de la donner à! Heou
Ling il attendit que Tchou Hai keilt fini) de causer (et son
air de visage) ne changea pas. »
, '((ne 3 (fig. 118). — Wang Ling, qui mourut en 181 av. J.-C., avait été nommé marquis de Ngaii-kouo en 201 av. J.-C., au mo-
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