国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
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LA SCULPTURE A L'f1POQiJt: DES HAN 195
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droite nous raconte ceci : « Yen Chou demeurait seul dans sa demeure ; par un vent déchaîné et une pluie battante, une femme vint lui demander asile pour la nuit ; elle monta dans la salle et franchit la porte. Lui, il alluma du bois de chauffage pour s'éclairer, car il craignait de s'exposer à des soupçons. Avant qu'il fût jour, le bois de chauffage fut épuisé ; pour y suppléer il arracha le lattis
de sa toiture» fi(f4) o Iu1g. 1 f A Tidolf' /Zp o h
I M o 11 k e ti o* 1151 o 4T Z o. L'anecdote ainsi
rapportée est tirée du commentaire de Tcheng K'ang-tch'eng au
Pl b g g
Cite king ode 5 de la section Siao min du Siao ya) . Pour montrer combien il faut avoir soin de ne pas donner prise à la médisance, Tcheng K'ang-tch'eng dit : « Autrefois Yen Chou-tseu demeurait seul dans une habitation ; non loin de lui, une femme veuve vivait seule aussi dans une maison ; pendant la nuit un violent orage de vent et de pluie survint et cette maison s'effondra ; la femme se réfugia en toute hâte chez Yen Chou-tseu ; celui-ci la reçut chez lui, suais la chargea de tenir en main une torche ; lorsqu'on approcha du jour, le combustible se trouva épuisé ; (Yen Chou-tseu) arracha alors lla toiture de) son habitation pour continuer la flamme, car il estimait qu'il n'avait pas assez veillé à se mettre à l'abri de la médisance. S'il y avait veillé, il aurait dû se conduire comme l'homme de Lou 2. Parmi les gens de Lou, il y avait un homme qui demeurait seul dans une maison ; non loin de là, une femme veuve demeurait seule aussi dans une maison ; pendant la nuit, un orage violent de vent et de pluie survint et la maison de la femme s'effondra ; cette dernière accourut se réfugier chez l'homme, mais il lui ferma la porte et ne la reçut pas. La femme lui dit à travers la fenêtre : « Pourquoi ne nie laissez-vous pas entrer ? » Il répondit : c< J'ai appris que, quand un homme n'a pas soixante ans, il ne cohabite pas (avec une femme) ; maintenant vous êtes jeune et moi aussi je suis jeune, je ne puis vous recevoir. » La femme répliqua : « Pourquoi n'êtes-vous pas comme Lieou-hia Houei ? En effet,
4116 a le sens de 4 t ; est l'équiva-
lent de V.
L'anecdote qui suit est citée par le com-
mentaire de 676 du Heou Han chou (chah. i.v \ yu, l,. 5 r°) comme provenant du Han the mai Ichouan.
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