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0037 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 37 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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el~

LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN   23

ment et par la présence de statuettes humaines saillant hors de la surface du pilier I.

De cette comparaison des divers types de piliers, il résulte que nous nous trouvons, dans le Chan-tong, le Ho-nan et le Sseu-

tch'ouan, en présence de trois écoles différentes et que les artistes du deuxième siècle de notre ère devaient être déjà assez indépendants les uns des autres pour que des styles nettement distincts se fussent constitués suivant les régions. D'autre part, cependant, des éléments communs se retrouvent partout et témoignent que les piliers doivent dériver d'un même type dont les rites avaient rendu immuables les traits essentiels; c'est ainsi que l'écartement et la hauteur des piliers ne varient pas beaucoup ; ainsi encore, on retrouve partout, à côté du pilier, un contrefort qu'aucune nécessité architecturale ne justifie ; dans les monuments de Teng-fong hien (fig. 1-5, 14-18, 27-29), ce contrefort fait corps avec le pilier et

1. Outre les piliers de Kao Yi à Ya-tcheou et ceux de Wang Tche-tseu, à Sin-tou, on cite encore comme se trouvant dans le Sseu-tch'ouan et comme remontant à l'époque

des Han orientaux, à Kia-kiang hien les piliers de Yang Tsong, gouverneur de Yi

Tcheou II 1+1 tg( 1.11   , à

Kouang-vnan

  • M

(Tseu-) tchang ; O et son éloquence furent semblables à celles de K'ong (Confucius) et de Yen (Yeou).

« Généreux et magnanime il eut une résolu-

tion O ; son naturel et, ses capacités étaient comme une source profonde.

  • 11 allait accompagné de mille disciples ; sa conduite n'avait ni défaut ni excès. » Sur l'autre brique, on lisait :

  • S'il accumula les actes de vertu sans en avoir encore été récompensé, comment en incriminerait-on le Ciel ?

  • Comme une plante å la belle végétation qui meurt avant d'avoir porté des fruits, Yen (Houei) périt soudainement.

«Ce n'est donc pas seulement Fan tseu   J
(c'est-à-dire Fan P'i) qui a eu ce sort ; il en a été de même dans l'antiquité et dans les temps modernes.

  • Songeant à sa figure et. nous représentant son apparence, nous les avons reproduites ci-dessus.

  • Si les défunts sont doués de connaissance, comment (Fan-tseu) aurait-il encore des regrets (c'est-à-dire : en voyant les honneurs qui lui sont rendus après sa mort, comment Fan P'i regretterait-il encore de n'avoir pas été récompensé de son vivant) ?»

hien   5 , les piliers de pierre du t'ai wei

l'honorable Yin -~ ,r   ; à Tseu-t'on g

hien   I, les piliers du clic yu che Li

   ye f* ; à 6 li à l'est de cette

même ville de Tseu-t'ong, les piliers de Fan P'i ; t-46-

Jt ; le Li siu de Hong Kona (chap. xrn, p. 8 v°-10 r°) nous apprend qu'on a trouvé dans le voisinage de ce dernier monument, de grandes briques du poids de dix livres sur chacune desquelles étaient inscrites dix lignes d'écriture ; sur l'une d'elles on lisait ceci :

« II est regrettable que, sous un prince éclairé, Tchong-tche Ç4( /-1 (c'est-à-dire Fan tri

P'i) n'ait pas obtenu de récolte ;

«Il s'est attaché à avoir une application incessante ; il a dirigé ses pas vers la porte du saint (c'est-à-dire de Confucius).

«Son intelligence et sa perspicacité furent semblables à celles de (Touan-mou) Sseu et de

si•MmEmr