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0079 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 79 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE IDES HAN   65

dure que la sépulture se composait de deux parties ; d'une part, le tumulus qui servait de lieu de repos pour le corps, et, d'autre part, la chambrette funéraire dans laquelle résidait l'âme du mort pour laquelle on avait disposé une tablette, et aussi parfois une statue, afin de lui fournir un support matériel ; les sculptures dont étaient

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couvertes les parois de la chambrette étaient destinées à récréer k l'âme solitaire en lui montrant les scènes historiques ou morales qu'il avait aimées, ou en lui rappelant des souvenirs de sa propre

vie.

Ce Kouo Kiu, auquel la tradition consacre la chambrette du Hiao fang chan, est un personnage célèbre bien que fort mal connu. Une légende qui a son origine dans un passage du Hiao tseu t'ou de Licou [Jiang et que je cite d'après le Seou cl,en Iii de Kan

ao 1, nous apprend ceci : Kouo Kiu ivait à l'époque des Han ; quoique fort pauvre il subvenait aux besoins de sa mère ; sa feliinie mit au monde un fils et quand celui-ci eut trois ans et fut sevré, la nourriture qu'on devait lui donner diminuait d'autant la part qu'on pouvait attribuer à sa grand'mère. Entre ses devoirs filiaux et ses devoirs paternels, Kouo Kiu n'hésita pas ; il résolut d'enterrer vivante sa progéniture ; il creusa donc une fosse et était arrivé à trois pieds de profondeur lorsque soudain il aperçut une marmite pleine d'or sur laquelle étaient écrits ces mots : « Le Ciel donne ceci au fils doué (le piété filiale Kouo Kiu ; le magistrat ne pourra pas le lui ravir ; le peuple ne pourra pas le lui enlever. » Cette anecdote est tout ce que la littérature contient au sujet de Kouo Kiu.

Mais nous trouverons quelques renseignements nouveaux dans une inscription que nous allons maintenant étudier.

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1. Ce passage ne se trouve pas dans toutes les éditions du Seou chen ki, mais il ligure dans celle qui a été donnée en 1911 à Chang-hai par le Yeou kouang chö (chap. ici, p. 8 r°-v°).

Cf. le T'ai p'ing yu lan (chap. ccccUi, p. 280) où ce texte est cité avec référence au Hiao tseu t'ou de Lieou Hiang.

CHAN-ANNES. - I.