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0047 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 47 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN   33

ainsi que celles de Kie et de 'Tcheou ; chacun d'eux avait son aspect propre, vertueux pour les uns, pervers pour les autres, et était un avertissement rappelant les causes qui provoquent la prospérité ou la ruine. En outre il y avait un tableau ois on voyait le duc de Tcheou, dans ses fonctions de conseiller du roi Tch'eng : il le portait dans ses bras, et, l'écran orné de haches derrière son dos et le visage tourné

vers le sud, il donnait audience aux seigneurs » f 7gitz

du

M i:B lJfijT z ô     o . De même, flouai-n(1n 1sC« çchap.

p. 27 r(') nous parle du « roi Wen qui examina partout 'les causes de) la réussite et de la ruine, qui observa généralement le bien et le mal. Les raisons de la prospérité de Yao et de Chouen, les raisons de la perte de Kie et (le Tcheou furent toutes exposées dans le Ming

t'ang »   14   R   o   n Hat   n

1~~ ßJ ►~ o . Assurément, on ne saurait conclure de ces textes

que les images dont ils parlent existaient clés l'époque de Confucius, ou même dès l'époque du roi Wen ; aussi bien, la mention de ce dernier est-elle un anachronisme, puisque Tcheou, dernier sou-

verain des Yin, ne fut vaincu que par le roi \'Vou, fils et successeur du roi Wen. La seule inférence qu'on puisse tirer de ces témoi-

gnages, c'est que, dès l'époque de Hotuii-nan tseu,   de

Lieou Ngan, roi de Houai-nan,qui mourut en 122 av. J.-C., il existait

des peintures fort analogues aux bas-reliefs du second siècle de

notre ère qui sont parvenus jusqu'à nous.

Ainsi donc; entre l'art des chambrettes itinéraires et celui qui

s'épanouissait dans les palais et les salles publiques, il ne devait y avoir aucune différence essentielle. Il faut considérer les bas-reliefs comme de simples transpositions sur pierre des sujets qui étaient dessinés sur les parois et les plafonds des habitations ; ils n'ont aucune originalité propre ; ils ne sont que des peintures dépourvues de leur couleur, du moins dans leur état actuel, car nous ne pouvons pas savoir s'ils n'étaient pas eux-mêmes coloriés autrefois; ils empruntent à la peinture ses sujets et ses façons de les traiter. Ces gravures, souvent un peu grossières, sont, en définitive, les seuls

vestiges qui nous permettent de deviner ce que dut être l'art du

.V; NNES. — I.   3