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0193 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 193 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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LA SCULPTURE A L'LPOQUL DES IIAN   119

ai

r   1 ou groupe de dix cantons, prend congé du cortège qui

s'éloigne de lui. — Le premier char à droite est « le char du préposé

aux archives »   pL $ ; — puis c'est « le char du préposé aux comptes »

{   ; — deux cavaliers portent chacun un (les objets bizarres que

nous avons déjà remarqués dans les figures 105 et 108 (cf. p. 178,1.1-3~ ;

— ensuite viennent « le char et le cheval du défunt » J ;   , 4   qui,
d'après la nature de son cortège, était vraisemblablement un sous-préfet.—En avant sont deux hommes à pied, puis deux « émissaires a

cheval »   4   , enfin deux hommes à pied qui portent le titre de

« conciliateurs » n, prii; A ; il est difficile d'identifier ces agents de police subalternes, dont le rôle est d'ouvrir le chemin au cortège, avec les importants fonctionnaires que le Tcheou li (trad. Biot,t.I, p. 303306) appelle « conciliateurs » JI1 A dans l'un et l'autre cas, cependant, il s'agit d'hommes dont les attributions propres sont de prévenir les conflits.

D'après la description que le Chan tso / in che telle (chap. vit, p. 35 ro) fait de cette pierre, elle devait comporter un pignon à sa partie supérieure; ce pignon ne figure pas sur notre estampage.

SIXIÈME PIERRE DES CHAMBRETTES ANTÉRIEURES

(Fig. 109. - L. 197 ; H. 78.)

PREMIER REGISTRE. - A droite, deux hommes sont assis à terre et bandent chacun une arbalète en repoussant l'arme avec leurs pieds, tandis qu'ils tirent à eux la corde avec leur main ; sur l'estampage, ces deux personnages sont effacés plus qu'à moitié ; le Kin che souo les rétablit intégralement (cf. fig. 1207), mais il a le tort de supprimer le manche de l'arbalète qui parait ainsi n'être plus qu'un arc ordinaire.

Ces arbalètes étaient ce qu'on appelait les fortes arbalètes A   l'acte

de les bander avec le pied était exprimé par les mots N   ; ceux qui

s'en servaient étaient les ts'ai kouan 44 V. Dans le chapitre xcvi, p. 3 r°, de Sseu-ma Ts'ien, on lit qu'un nommé Chen-t'ou Kou, « en

1. Ce cartouche nous a été conservé par le Kin che souo ; sur les estampages que j'ai eus à ma disposition, il est entièrement effacé.