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0081 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 81 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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LA SCULPTURE A L' ;POQUE DES HAN   67

tion seule qui nous informe que, au début de la première année wou-p'ing (570), le roi de Long-tong avait été investi des fonctions de gouverneur de Ts'i, et que, en se rendant à son poste, il fit halte au Hiao t'ang chan. Hou Tch'ang-jen ne dut pas d'ailleurs exercer longtemps ses nouvelles fonctions, car, dès le quatrième mois de la même année (570), il fut obligé de se suicider à la suite d'une tentative avortée pour assassiner un de ses ennemis politiques 1.

TRADUCTION

Le principe qui consiste clans la conduite vertueuse, et le fondement que constituent la bonté et la justice, émeuvent et atteignent les esprits des morts et les dieux, rendent dociles même les oiseaux et les quadrupèdes. Leur renommée pure, qui comporte les qualités de la glace 2, dresse haut sa limpidité; leur couleur violette, qui réfléchit la neige 3, répand son éclat. (Ces vertus se manifestèrent, par exemple, dans) Ken-kiu 4 décidant le problème de la pilule et K'ieou-wou 5 mettant fin à ses jours à l'occasion de ses trois fautes.

rIi

  1. Cf. Souei chou, chap. xxII, p. 11 r°. Je ne sais pourquoi Ts'ien Ta-hin (cité dans le Kin che ts'ouei pien, chap. xxxly, p. 4° vo), invoque ce texte du Souei chou pour prouver que le roi de Long-tong mourut en la quatrième année v1-ou-p'ing (573) ; il y a là, me semble-t-il, une simple inadvertance de cet érudit.

  2. C'est-à-dire que la renommée de la vertu est semblable à la glace pour la pureté.

  3. Ici également, la neige évoque l'idée de quelque chose d'immaculé.

  4. Ping Yuan g ),, dont l'appellation est

Ken-kiu ii, mourut en l'an 208 de notre ère ; dans la biographie que lui a consacrée le San kouo tche ( Wei tche, chap xi, p. 8 v0-9 r°), nous trouvons une note du commentaire de 429 rappelant l'anecdote à laquelle fait allusion l'inscription du roi de Long-tong : « Le prince héritier réunit à un banquet plus de cent hôtes auxquels il posa ce problème : « Le souverain et son père ont tous deux une maladie mortelle ; il existe une pilule de remède qui peut guérir un seul homme ; doit-on secourir le souverain ou son père ? Les assistants rendirent des réponses contradictoires, les uns opinant en faveur du père, les autres en faveur du souverain. » Ping Yuan, qui se trouvait parmi les cons ives, n'ai ait pas pris

part à cette discussion ; alors le prince héritier l'ayant consulté, Ping Yuan répondit avec brusquerie : « On doit secourir le père ». Le prince héritier de son côté ne posa plus la question. » — C'est pour la rude franchise de cette réponse que Ping Yuan est considéré comme un des champions de la piété filiale.

  1. L'histoire de K'ieou-wou nous est racon-

tée dans le Chouo yuan åjt - (chap. x, p.13

v°-14 r° dans la réimpression de 1791 du Han Wei ts'ong chou) dont on attribue la

composition à Lieou Hiang IJ iJ (80-9 av. J.-C.) ; elle mérite d'être traduite intégralement, car elle contient quelques réflexions d'une grande élévation : « K'ong tseu était en voyage lorsque, sur la route, il entendit la voix de quelqu'un qui se lamentait ; la voix trahissait une affliction profonde. K'ong tseu dit : « Hâtons-nous, hâtons-nous ; devant nous j'entends la voix d'un homme extraordinaire. » S'étant avancé un peu, celui qu'il rencontra c'était K'ieou-wou tseu ; il se lamentait. tenant en main une faucille et ceint d'une corde. K'ong tseu quitta son char et, étant descendu, lui demanda : « Maître, vous n'êtes point en deuil ; pourquoi vous lamentez-vous avec tant de désolation ? » K'ieou wou tseu lui répondit : « J'ai commis trois

JI I.