国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
132 MISSION DANS LA CHINE SEPTENTRIONALE
est en effet regardé comme ayant enseigné aux hommes l'agriculture qui leur permit de mettre à profit les ressources du sol. C'est ce qui est rappelé notamment dans l'appendice Hi ts'eu du Yi hing1.
Nous arrivons maintenant à la série des cinq empereurs qui s'ouvre par Houang ti.
Panneau 4. — La légende placée à gauche est conçue comme
suit : a o 7lQ :: 0 7ï' w o t o.
« Houang ti fit beaucoup d'innovations ; il fabriqua des armes
de guerre ; il groupa les champs par puits; il allongea les vêtements ; il édifia des habitations. »
D'après la tradition, Houang ti soumit divers rebelles dont le plus terrible était Tch'e-yeou ; sa gloire militaire explique qu'on le regarde comme I'inventeur des armes de guerre. Dans la phrase j
Efl , le mot joue le rôle d'un verbe ; il est fait ici allusion au sys-
tème suivant lequel les familles étaient disposées par groupes de • huit autour d'un champ central où était creusé le puits qui devait
servir à toute la petite communauté. La lecture A a a été établie
par les auteurs du Kin cire soico ; avant eux, Wong Fang-bang lisait „j au lieu de A et les auteurs du Chan tso kin cite tche laissaient le caractère en blanc ; la leçon 4. parait décidément préférable, non seulement parce qu'elle est plus satisfaisante au point de vue paléographique, mais encore parce qu'elle s'accorde avec le passage de l'appendice Hi ts'eu du Yi king où il est dit : « Houang ti, Yao et Chouen allongèrent les vêtements et l'empire fut bien gouverné »
A c e Ï 7; d'après le commentateur K'ong Ying-
ta, cette phrase signifie que, tandis qu'auparavant on portait des vêtements courts en peau, à partir (le Houang ti on eut des vêtements de toile ou de soie qui étaient plus longs. On remarquera en effet sur le bas-relief que, à partir de Houang ti, les personnages qui figurent les cinq empereurs sont tous revêtus de robes longues ; ils portent en outre le chapeau à franges qu'on appelle le chapeau mien 4. Cette coiffure et ce vêtement supposent une civilisation beaucoup plus avancée que celle où l'homme mettait sur sa tète un
1. Cf. Yi king, trad. Legge, S. 13. E., XVI, p.383.
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