国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
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26 MISSION DANS LA CHINE SEPTENTRIONALE
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s'efforçant vainement de repêcher le trépied sacré qui seul pourrait donner la légitimité à sa dynastie (fig. 52, 122, 148, 1266). Voici enfin le roi Tch'eng enfant, assisté de son loyal conseiller le duc de Tcheou (fig. 48, 73, 128, 147, 1224, 1262) ; pour cette dernière
figuration, il semble que nous en puissions connaître l'origine : d'après Tch'ou Chao-souen, lorsque l'empereur Wou (-j- 87 av. J.-C.) fut près de la fin de sa vie, il voulut faire comprendre qu'il choisissait pour successeur un jeune enfant auquel il adjoindrait le sage conseiller Ho Kouang ; c'est pourquoi il ordonna à un artiste de représenter le duc de Tcheou se tenant auprès du roi Tch'eng (Mal. hist., chap. XLIX, p. 6 v0) ; peut-être est-ce cette peinture de l'an 87 av. J.-C., qui est le prototype de la scène que nous retrouvons plusieurs fois répétée sur les bas-reliefs des Han orientaux.
D'autres scènes sont classées suivant les catégories qui sont familières à l'esprit chinois : voici la théorie des femmes éminentes dont la vertu maîtresse fut le dévouement à leur mari vivant ou mort (fig. 76 et 77, premier registre ; fig. 128, second registre) ; celle des fils qui témoignèrent d'une façon extraordinaire leur piété filiale (fig. 76 et 77, second registre ; fig. 128, premier registre ; 116, second registre; fig. 1272) ; celle des assassins illustres qui, par dévouement patriotique, tentèrent de tuer des souverains (fig. 75 et 76, troisième registre).
Confucius et ses disciples constituent une classe à part ; tantôt c'est Confucius seul rendant visite à Lao tseu (fig. 137, 169 à droite, 1223, 1235), ou frappant sur les pierres sonores (fig. 143) ; tantôt ce sont les longues files de ses disciples (fig. 103, 105, 106, 121, 125, 141). Nous savons que, en l'année 178 p. C., l'empereur ordonna d'établir le collège de la porte hong-tou et d'y figurer les images de Confucius et de ses soixante-douze disciples (Heou Han chott, chap. xc, b, p. 7 vo) ; pour ce faire, on n'eut qu'à prendre modèle sur les bas-reliefs des chapelles funéraires ; nous avons déjà fait remarquer (p. 9, 1. 2-5), que c'est vraisemblablement dans la chapelle funéraire de Wen Wong (140-87 av. J.-C.) qu'il faut chercher l'origine de ces représentations.
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