国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0160 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 160 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000254
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

 

146   MISSION DANS LA CEIINE SEPTENTRIONALE

objet peu distinct; c'est « Tong Yong, originaire de Ts'ien-tch'eng »

ik   A ,t o . A côté de lui est son père   x assis sur le bran-

card d'une brouette ; au-dessus de la roue unique passe un bâtis en bois sur lequel est posée une jarre; le Kin cite souo a entièrement modifié l'aspect de ce véhicule en substituant au bâti quadrangulaire à jour une paroi pleine qui donne à la brouette l'apparence d'une voiture à bras qui aurait deux roues. A droite de la brouette est un arbre qu'un homme parait tirer en arrière.

Aucun texte littéraire ne nous permet d'interpréter cette scène; Tong Yong n'est cependant pas un inconnu ; le Hiao tseu t'ou i

1I de Lieou Hiang gij r1 raconte à son sujet l'anecdote suivante : « A l'époque des Han antérieurs vivait Tong Yong qui était originaire de Ts'ien-tch'eng. Il perdit de bonne heure sa mère et resta seul pour subvenir à l'entretien de son père ; quand son père mourut, il n'eut pas de quoi l'enterrer et emprunta dix mille pièces de monnaie à quelqu'un. Tong Yong dit à son créancier : « Si plus tard je n'ai pas d'argent pour vous rembourser, vous me prendrez pour esclave. » Le créancier eut fort pitié de lui. Quand Tong Yong fut en possesion de l'argent et qu'il eut terminé les funérailles de son père, il se disposa à revenir pour être esclave. Sur la route, il rencontra soudain une femme qui lui proposa de la prendre pour épouse. Tong Yong lui dit : « Maintenant je suis dans la misère et ma personne est esclave; comment oserais-,je vous humilier en faisant de vous mon épouse ? » La femme répliqua : « Je désire être votre épouse et je n'ai point honte de cette pauvreté. » Tong Yong emmena donc avec lui cette femme et se présenta devant son créancier qui lui dit : « Auparavant nous avions parlé d'une seule personne ; comment se fait-il que maintenant il y en ait deux ? » Tong Yong lui dit : « Si après avoir parlé d'une seule personne vous en obtenez deux, est-ce contraire à l'équité ? » Le créancier ayant demandé à la femme de Tong Yong ce qu'elle savait faire, celle-ci répondit qu'elle savait tisser ; le créancier lui dit alors : « Tissez-moi mille pièces de soie et je vous rendrai la liberté. » Le mari et la

la Cité dans le T'ai p'ing yu lan, chap. cnsi, p. 2 ° de la réimpression de 1894.

; ;,I