国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
| LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN 57 | ||
91 | ~ | M. a jil 4 z 1 .~J . « La divinité qu'on y vénère étant représentée sous les traits d'une femme, c'est une tradition courante chez les anciens du pays qu'elle est la soeur cadette de (la fille de) T'ou-chan, mère de K'i ft to A fer ail z -ft ie Z Ce culte de la déesse Chao-yi, qui passait pour être soeur de la mère de K'i, est associé au culte de cette dernière depuis une haute antiquité. C'est, en effet, très probablement cette déesse qui est mentionnée sous le noin de Wou-yi dans le Ts'ien Han chou (chap. xxv, b, p. 6 r0), lorsqu'il parle des sacrifices qui sont offerts à « Wou-yi et à la roche qui est la mère de K'i, souverain de la dynastie Hia » pA 44 4.. Huit siècles plus tard, les cultes de Chao yi et de sa soeur, la mère de K'i, étaient florissants, comme l'attestent les deux inscriptions de 683 que nous avons signalées plus haut (p. 47, lignes 10-12 et p. 56, lignes 20-23). Nous en avons encore une autre preuve : en 696, lorsque l'impératrice Wou eut mis à exécution le projet qu'avait autrefois formé son mari, l'empereur T'ai-tsong, de célébrer le sacrifice fong sur le Song chan, elle accorda des titres pompeux au dieu du Pic du Centre et à sa femme, puis elle conféra des honneurs nouveaux aux divinités locales : K'i, souverain de Hia, fut nommé « Empereur égal au saint » ; la déesse, mère de K'i, fut nommée « Impératrice douairière de la capitale de Jade » ; la déesse A-yi, du Chao-che, fut nommée « fou-jen de la porte d'or » ; le fils de roi, Tsin, fut nommé « prince héritier qui s'est élevé au rang des immortels 1 ». .... I vi je ft o.f PA -f o1q o AA *Ili " P -k 1` o er YI- fa] 0. Ce texte nous rappelle toutes les divinités qui étaient adorées dans la région de Teng-fong hien : voici d'abord le Pic du Centre. dont le sanctuaire était précédé des piliers du T'ai-che ; puis, c'est la mère de K'i, à laquelle on associait vraisemblablement son fils ; les piliers de la mère de K'ai (= K'i) signalaient l'emplacement de la roche fendue au sujet de laquelle s'était formée la légende ; a 1. CL h"ieou T'ang chou, chap. xxiii, p. 5 r° et rooli livre sur le T'ai chan, p. 200. | |
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