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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
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LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN 105
il l'enseignait et l'expliquait; en même temps il avait compris les dissertations des divers écrivains du Ho et du Lo 1; il avait une instruction étendue et une pénétration lumineuse; il avait rassemblé entièrement tous les [ouvrages] canoniques et il n'en était aucun qu'il n'eût examiné Q. Le préfet et le gouverneur 2 l'invitèrent à venir; mais il prétexta une maladie et n'alla pas. Il se complaisait dans l'humble condition de celui qui avait une porte faite de pièces de bois entre-croisées 3; il trouvait sa joie dans la doctrine (exprimée par la phrase relative à) celui qui a appris le matin (ce que c'était que la vertu 4), I1 enseignait aux hommes la sagesse et était comme celui qui, au bord d'une rivière, se proposait d'en imiter le cours qui ne se lasse jamais 5 ; il aurait rougi d'approuver les opinions du monde comme l'écho répète le bruit du tonnerres et il ne regardait pas à travers l'ouverture de la porte des gens puissants 7. Même quand il eut atteint l'âge où on peut suivre ses inclinations 8, il s'astreignait à la règle et observait son devoir. Du commencement à la fin il ne varia pas, et de plus en plus s'affermit dans son opinion qui était que, lorsqu'on occupe une haute situation et qu'on ne réussit pas, on est attaqué par le public. A l'âge de soixante-quatorze ans, la première année yuankia (151 p. C.), le troisième jour du dernier mois d'été, il tomba malade et rendit l'âme.
Hélas ! cela est déplorable : ses fils pieux Tchong-tchang, Ki-tchang, Ki-li et son petit-fils pieux Tseu-k'iao ont personnellement tenu la conduite qui convient à des fils et ont dépensé tout ce qu'ils possédaient; ils ont choisi des pierres excellentes au sud des montagnes du sud; ils les ont pri ses de qualité parfaite, de couleur sans tache et non jaunie; ils ont établi par devant un
Toute une littérature mystique s'était développée autour des deux talismans appelés
le tableau du Fleuve tri r4 et l'écrit du Lo . Les spéculations contenues dans les
écrits de cette école jouèrent un grand rôle en 56 p. C., lorsque l'empereur Kouang-wou voulut célébrer les sacrifices fong et chan (cf. mon volume sur le T'ai chan, p. 160, n. 3,
p. 164 et p. 311). 11 n'y a rien de surprenant à ce que, dans la première moitié du second siècle p. C., Wou Leang se soit adonné à l'étude de cette littérature.
1+1 mß. C'est la même formule que dans l'inscription de Wou Pan (cf. p. 98, n. 1).
Voyez Che king, section kouo fong, livre XII, ode 3, str. 1 : Uii homme qui se félicite de sa vie retirée, commence sa poésie
en disant : ~~ ~ rJ J j 7 «Au
pied de ma porte faite de pièces de bois entrecroisées, je puis rester à mon gré ».
Cf. Louen yu, VI, 8: j o
x pr : « Le maître disait : Quand on a appris le matin ce qu'est la sagesse, le soir on peut mourir ».
k ô fil ;I• Cf. p. 100, n. 3.— Nous
avons d'ailleurs ici une variation sur le mot qui se trouve deux fois dans le Louen yu
(chap. vii, § 2 et § 33) : Ta « il en-
seignait les hommes sans se lasser ».
La métaphore exprimée par les mots
o[ J est d'un emploi fréquent ; cf. notam ment Li ki (chap. K'iu li, trad. Couvreur,
t. I, p. 21) : -f [ J « n'approuvez pas
tout ce que dit autrui comme l'écho répète le son du tonnerre ».
C'est-à-dire qu'il ne cherchait pas à gagner les bonnes grâces des gens influents.
C'est-à-dire à soixante-dix ans. Cf. Louen
yu, II, §4: ziIDA fU)L`J9RT
t « A soixante-dix ans, je pouvais suivre
les désirs de mon coeur sans transgresser la règle ».
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