国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
LA SCULPTURE A L'LPOQUE DES HAN 111
expression ne doit pas être prise au pied de la lettre, niais qu'elle
signifie simplement que la chambrette était entièrement vide et pri-
vée de toit; c'est ainsi qu'on dit d'une maison incendiée qu'il n'en
reste que les quatre murs. En fait, Tchao Ming-tch'eng mentionne
cinq estampages de cette chambre; ce nombre correspond exacte-
ment aux trois dalles formant les parois, puisque nous savons que
deux de ces dalles étaient rompues depuis longtemps, en sorte que
le nombre total des pierres était de cinq ; la chambre que connais-
sait Tchao i 1ing-tch'eng était, d'après la description même qu'il en
donne, encore debout à l'époque où il écrivait et doit correspondre
à la chambrette que nous avons appelée « chambrette du pseudo-
Wou Leang ».
Hong Koua (1117-1184), le plus grand des archéologues anciens,
a transcrit pour la première fois dans son Li clie le texte intégral
des inscriptions de Wou Pan, de Wou Leang (chap. vi, p. 11 ro-14 v°)
et de Wou Jong (chap. xii, p. 7 v°-8 ro). En outre (chap. xvi, p. 1
r°-vo), il déchiffre et transcrit les cartouches des trois dalles de la
chambrette qui était restée intacte, et même, dans sonLisiu (chap. vi,
p. 1-15), il reproduit par le dessin toutes les scènes gravées sur
ces trois pierres. Après avoir fait cette étude approfondie de la
chambrette, il cherche à déterminer en l'honneur de qui elle avait
été élevée (Liche, chap. xvi, p. 4 v°) ; considérant que la stèle de Wou
Leang parlait d'une chambrette funéraire 7iß e, et ne connaissant
que la seule chambrette qui était encore debout, il crut pouvoir
déclarer que cette chambrette devait être celle dont il était question
dans la stèle et qu'elle était par conséquent « la chambrette funé-
raire de Wou Leang » - ►Ïiï~ , . Le progrès de la science archéo-
logique a montré que cette hypothèse était mal fondée ; on a conti-
nué cependant à se servir de la dénomination imposée par Hong
Koua, et même on l'a étendue à tout l'ensemble des bas-reliefs
découverts ultérieurement dans le même siècle. Ainsi, le terme Wou
Leang t'seu « sanctuaire de Wou Leang », qui, dans l'esprit de
Hong Koua ne s'appliquait qu'à une seule chambrette, et qui, en
tant qu'elle s'applique à cette chambrette, doit maintenant être rem-
placé par la désignation « sanctuaire du pseudo-Wou Leang », a
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