:MISSION DANS LA CHINE SEPTENTRIONALE
révèle ainsi sa vraie origine ; en effet, les piliers qui sont aujourd'hui isolés, devaient être autrefois les deux têtes d'une ouverture pratiquée dans un mur d'enceinte continu ; les contreforts sont les vestiges de cet ancien mur d'enceinte qui était plus bas que le pilier limitant et signalant la brèche servant de porte ; qu'on prolonge par la pensée les contreforts des piliers de la figure 1, l'un vers la droite et l'autre vers la gauche, on aura alors l'idée de la disposition primitive qui permet d'expliquer comme une survivance -d'un mur disparu, la présence actuelle du contrefort.
VALEUR ARCHÉOLOGIQUE ET ARTISTIQUE DES BAS-RELIEFS DE L'ÉPOQUE DES HAN
Tant sur les parois des chambrettes que sur les surfaces des piliers sont disposées les frises qui sont reproduites dans notre album d'après des estampages. Ces reliefs ont été exécutés par (les procédés divers qui se ramènent à deux types principaux. Le premier est celui qui apparaît dans tout le groupe des sculptures de Wou Leang ts'eu ; les figures forment un relief plat d'un millimètre environ de hauteur qui se détache sur un fond également plat ; à l'intérieur de ces sortes d'ombres chinoises les détails sont marqués par des traits en creux et atteignent parfois une grande finesse ; les estampages qu'on fait de ces bas-reliefs en reproduisent très exactement tous les détails parce que le papier s'adapte avec précision aux surfaces planes sur lesquelles on l'applique. Un second type de bas-reliefs comporte de nombreuses variantes ; il est constitué par une sculpture en demi-bosse où les parties saillantes de l'objet représenté sont en général de la même hauteur que le fond, mais où les surfaces fuyantes s'abaissent graduellement pour s'arrêter ä une ligne profonde qui délimite l'objet ; ces bas-reliefs sont imparfaitement reproduits par les estampages qui réduisent les figures
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