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0141 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 141 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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LA SCULPTURE A L'1,POQUE DES HAN

traça les trigrammes; il noua des cordes pour gouverner le pays à l'intérieur des mers. »

Le nom de "Ts'an;-tsing, qui signifie « essence (le la végétation », rappelle que Fou-hi régna en vertu de l'élément « bois ». — La phrase « il fut l'inventeur des travaux industriels .l » explique pourquoi il est représenté tenant une équerre k `'; il faudrait donc admettre que, dans les trois autres planches (123, 134 et 156) où l'acolyte

féminin de Fou-hi est représenté tenant un compas le, c'est parce que cette femme contribua avec Fou-hi à instituer les arts industriels parmi les hommes. On peut se demander cependant si ces deux attributs de l'équerre et du compas n'ont pas une portée plus générale et s'ils ne signifient pas que Fou-hi et son acolyte furent les premiers à introduire dans le monde moral la règle et la mesure ; Mencius (iv, a, 2) ne dit-il pas : « Le compas et l'équerre sont ce qui rend parfaits les cercles et les carrés; le sage est ce qui rend

parfaites les relations entre les hommes »   EA FI Z   ,(i o

,k A Tlit Z   ,t o . On sait qu'aujourd'hui encore l'expression tj

  •   (proprement « le compas et l'équerre ») désigne les règles qu'il convient d'observer dans les relations sociales. — L'appendice Hi ts'eu du Yi king attribue à Fou-hi l'invention des huit trigrammes ; il est donc d'accord avec la notice inscrite sur le bas-relief ; mais il s'en écarte lorsqu'il parle des cordes nouées; en effet, d'après le Ili ts'eu, Fou-hi noua des cordes, mais ce fut afin de fabriquer des

f

discussions paléographiques qui supposeraient un outillage en caractères chinois que je n'ai pas à ma disposition.

1. On peut se demander s'il faut lire

▪   ou ; la première lecture est for-

mellement adoptée par le Chan tso kin che tche (chap. %H, p. 18 v°) et par Wont; Fang

kan ; celui-ci déclare que, å son avis,

•   d'est pas une expression de la haute anti-

   quité 4I * -&a (Leang Han kin

Che ki, chap. xv, p. 1 vu). Les auteurs du Kin the souo (Che souo, fasc. 3, p. 4 r°) adop-

tent cependant la lecture I   ; si on suit
leur opinion, il faudrait traduire : « Fou-hi

; :   « ils lui exposèrent eu détail les

difficultés qu'avaient eues le roi Wen et le roi Wou ii faire leur métier de roi ».

2. Cette explication est celle du Chan tso

kin the tche (chap. vii, p. 17 ' U) :

111ATii k g.Mtilt-tt

lD'a-

près Wong Fant;-kang (Leang 11an kin the ki, chap. x' , p. 2 r°), l'équerre sen it a tracer

les huit trigrammes

'l's'aiig-tying exerça le premier le métier (le

roi. » L'expression   se trouve dans
Sseu-ma Ts'ein, chap. iv, p. 7 Al :

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