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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN   253

il semble donc bien que nous puissions trancher la question en disant que, à l'époque des Han, le nom de famille : s'écrivait g.

D'après le Pei lou   , ' cité par Hong Koua, la tombe de Tong

K'ouei se trouvait à Jen-tch'eng Ç   qui correspond à l'actuel Tsi-

ning tcheou   , dans la province de Chan-tong.

La ville de Pou-k'i 4: 4, où Tong K'ouei fut sous-préfet, était

au sud-ouest de la sous-préfecture actuelle de Tsi-mo    (préf.

de Lai-tcheou, prov. de Chan-tong).

Q

STÈLES DE L'ÉPOQUE DES HAN

(Fig. 193, 194, 195, 196.)

Les figures 193-196 sont empruntées au chapitre v du Li sin de Hong Koua ; elles représentent les revers de quatre steles de l'époque des Han ; la figure 193 étant la moins facile à expliquer, je commencerai par la figure 196: au sommet, nous voyons le corbeau à trois pattes du soleil et un renard dont la queue a neuf touffes ; ce

dernier animal est le renard à neuf queues 3r   16 qui est un ani-

mal de bon augure 1; il est intéressant de le trouver ici à côté du

1. Les principaux textes relatifs au renard à neuf queues sont les suivants. Dans le

Jouet ying t'ou Ji   , on lit : « Le re-

nard à neuf queues ; il apparaît quand les six directions de l'espace sont en parfait ac-

cord »   xlE~ ;   tu mj . Le

Liure des Tcheou trouvé dans la tombe de Ki ( Fi Tcheou chou, dans S. H. T. K. K., chap. MXXXI, p. 8 r°) nous parle des renards de Ts'ing-

k'ieou qui ont neuf queues P9 E   3L

. Ts'ing-k'ieou est un pars légendaire ii l'est des mers ; il est mentionné par le Chan hai king (chap. Ix, liai wai tong king, p. 2 r°) qui dit : « Les renards y ont quatre pattes

et neuf queues »   N z t x (cf.
aussi Gran hai king, chap. xiv, Ta houang tong king, p. 4 v°, où se trouve une mention

analogue). Le Po hou t'ong (dans S. H. T. K. K., chap. MCCLXx, p. 23 r°) explique la légende par des allégories : « Que signifie le renard à neuf queues ? Quand le renard meurt, il tourne la tète vers la butte (qui l'a vu naître) et n'oublie pas son lieu d'origine ; cela montre que, même en sécurité, il n'oublie pas le danger (jeu de mots sur les homo-

phones k et JC+). Pourquoi ses queues sont-

elles au nombre de neuf ? C'est parce que (lorsqu'il apparaît), les concubines des neuf rangs reçoivent chacune ce qui leur revient et que la postérité (du souverain) se multiplie. Que signifie le. mot queue ? Il indique que les descendants seront abondants (la queue est ce qui suit le corps ; quand elle est bien fournie, elle est un symbole de la nombreuse postérité). » — Le Fou jouei tche du