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0205 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 205 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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LA SCULPTURE A L' POQUE DES HAN   191

r"v.

fAes scènes représentées sur les figures 116 et 117 me paraissent n'avoir aucun lien entre elles; j'étudierai donc successivement, et non simultanément, ces deux figures ; commençons par la figure 116.

Au sommet (non visible sur l'estampage), on voit une frise de nuages avec têtes d'homme, d'oiseau ou de cheval; cette frise est toute semblable à celle qui devrait être au sommet de la figure 114.

PREMIER REGISTRE. A droite un personnage ailé touche de la main un arbuste qui a quinze rameaux terminés par des renflements. Les archéologues chinois ont reconnu là avec raison le fameux arbre du calendrier. Au temps de l'empereur Yao, lisons-nous dans les annales écrites sur bambou (Legge, Chinese Classics, vol. III, proleg., p. 113), « une plante poussa des deux côtés de l'escalier du palais; le premier jour du mois elle produisait une première gousse ; au milieu du alois, elle avait poussé quinze gousses; le seizième jour et les jours suivants, elle perdait une gousse par jour; à la fin du mois, elle avait perdu toutes ses gousses; quand le mois n'avait que vingt-neuf jours, alors une gousse se desséchait sans tomber. Le

nom de cette plante était ming kie   « les gousses de bon au-
gure », ou li kie c « les gousses du calendrier ». Le même témoignage se retrouve dans le Fou jouei tche du Song chou (chap. xxix, p. 19 r°), dans le Po hou t'ong (chap. III, p. 2 v°) et dans le Ta tai li (§ 66, à la fin); dans ce dernier ouvrage, la plante du calendrier est

appelée « l'herbe rouge »   ; c'est pour cette raison que, lors-
que le Iléon Han chou (chap. i, b, p. 9 v°) nous apprend que, en 56 p. C., « une herbe rouge poussa sur la berge de la rivière », le

commentaire de l'année explique que cette herbe rouge est la plante du calendrier. Wang Tch'ong, dans son Louen heng, se moque de

cette plante merveilleuse'. — Sur la figure 116, on voit, à côté de l'ar-

bre aux quinze gousses, qui est le ming kie au quinzième jour du mois, un arbre à six rameaux qui est vraisemblablement pour les

six mois de l'année Ce que le ming kie est pour les trente jours du mois. Le ming kie est déjà apparu dans la première pierre des objets merveilleux (fig. 79 et 85; p. 168, lignes 18-29).

1. Lun hing, trad. Forke, part. 11, pp. 317-319.

     
     
   

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