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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0124 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 124 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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110   MISSION BANS LA CHINE SEPTENTRIONALE

de notre ère. Nous allons maintenant examiner brièvement comment ces monuments ont été découverts et étudiés.

Tout d'abord, il importe de remarquer que les deux piliers qui marquaient l'entrée du champ de sépulture ont subsisté et sont

intacts aujourd'hui encore. Sans doute, avant que les archéologues chinois les eussent dégagés, ils devaient être à moitié enfouis clans le sol, comme l'atteste la déclivité qu'on doit descendre maintenant pour arriver jusqu'à leur pied; cependant, ils ont toujours émergé suffisamment pour attirer l'attention du voyageur. Aussi les archéologues chinois se sont-ils (le bonne heure intéressés à ce site.

Ngeou-yang Sieou (1007-1072) possédait, dans sa collection d'estampages, un estampage de la stèle de Wou Pan; il lui a consacré, le 8 mai 1064, une notice dans laquelle, tout en déplorant que cette inscription soit presque indéchiffrable, il en fixe exactement la date à la première année bien-ho (147 p. C.). Cf. Tsi hou lou pa wei, chap. ii, p. 8 r°.

Tchao Ming-tch'eng (1081-1129), s'attaquant à son tour à l'inscription de Wou Pan, parvient à en déchiffrer quelques phrases qui lui permettent (le dégager les principaux faits de la vie de Wou Pan. En outre, il connaît et transcrit intégralement l'inscription du pilier; il rappelle à ce propos que la famille Wou avait plusieurs tombes sur le territoire de Jen-tch'eng, c'est-à-dire de l'actuel Tsining tcheou. Tchao Ming-tch'eng possédait encore l'estampage de l'inscription de Wou K'ai-coing, et c'est même grace à lui que nous en avons conservé un fragment. Enfin il étudie l'inscription de Wou Leang et en cite quelques phrases (cf. Kin elle ion, chap. xiv, p. 7 v°-9 r° et p. 10 v°-11 r°). D'autre part, il est le premier à parler de la chambre de pierre de la famille Wou (chap. H, p. 3 ro et chap. xix, p. 8 ro) : « En avant des tombes, dit-il, il y a quatre murs d'une chambre

de pierre 4f j   [nj'-$ ; on y a gravé les nuages des saints et des

sages de l'antiquité ; des petits caractères en écriture pa-fen rappellent quels sont leurs noms et parfois font des éloges qui sont écrits au-dessus d'eux. » Dans ce passage, l'expression « les quatre murs » est embarrassante ; en effet les chambrettes funéraires sont ouvertes par devant et ne présentent que trois parois; je crois donc que cette