国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN 35
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jusqu'à maintenant, est reste étroitement liée à la littérature. De même que les poètes ont fait d'innombrables pièces de vers pour célébrer des tableaux, et cela dès une époque qui remonte au moins au troisième siècle avant notre ère', de même les peintres se sont
instamment inspirés des oeuvres des littérateurs; cette union est si intime que souvent on peut se demander qui a la priorité, de l'écrivain ou du dessinateur ; il semble que parfois ils aient été mis à contribution en même temps. C'est ainsi (lue le Lie niu tchouait, ou biographies des femmes éminentes, nous apparaît comme un simple commentaire d'une oeuvre primitive qui consistait en peintures accompagnées de courtes légendes en vers; dans les séries des femmes illustres, des fils pieux et des assassins célèbres qui figurent avec des notices appropriées sur les pierres de la chambrette (lu pseudo-Wou Leang, nous avons peut-être un souvenir de ces anciennes images avec notices qui ont donné naissance au Lie niu
tchottan iJ f4 de Lieou Iliang , aux divers Hiao tseu tchouan
-` 4., au Ts'e 1z'o tchouan jiJ ' fs (le Sseu-ma Ts'ien
Si nous cessons de considérer les monuments de l'époque des Han au point de vue artistique et si nous les examinons comme des témoins de la civilisation à laquelle ils appartiennent, ils nous fourniront des renseignements de la plus haute valeur.
A vrai dire, nous ne pouvons pas toujours les interpréter avec une rigueur suffisante ; qu'est-ce, par exemple, que ce long rouleau plié en deux que portent sur l'épaule les hommes de certains cortèges (fig. 108, les deux cavaliers de la bande du haut ; fig. 128, le
cavalier qui est en bas à gauche ; fig. 129, l'homme qui se tient debout derrière le personnage principal assis clans la maison ; etc.) ?
Les archéologues chinois l'ignorent et nous ne sommes pas mieux informés qu'eux. Dans d'autres cas, la sculpture est trop indistincte pour que nous puissions discerner certains détails ; ainsi, le Kin cite sorto (Che sorto, iii, p. 26 r°) figure un cavalier qui a des étriers (fig. 1201) ; mais, si nous nous reportons à l'estampage (fig. 77, re-
1. Cf. Sseu-nia Ts'ien, trad. fr., t. V., p. 456, peintures), leçon fautive de l'édition de
1.24-25, où il faut lire t'ou che (poésies sur les Chang-hai.
peintures). au lieu de t'ou chou (écrits sur les
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