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0114 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 114 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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100   MISSION DANS LA CHINE SEPTENTRIONALE

Modeste et O, il observait la règle ; — il ne suivait que son devoir.

Sa piété filiale fut plus profonde que celle des hommes que chante l'ode sur le vent agréable 1 ; — sa volonté fut plus pure que celle des officiers vêtus de peaux d'agneau et de mouton z.

Réjouissant est ce O O ; satisfaisant est ce O éclat.

Il avait une application constante suivant la recommandation faite par Confucius lorsqu'il était au bord d'une rivière :3 ; — il était comme celui qui disait qu'on pouvait regarder par-dessus le mur de sa maison ;.

O O O O 5 ; — les choses les plus subtiles et les plus ingénieuses, il les comprenait profondément.

Majestueuse était sa contenance pure ; 0000.

O O monter O ; — (il aurait dû) être pour l'empereur ce que les jambes

et les bras sont (pour un homme) h.

11 concourut à établir l'harmonie universelle ; — la multitude du peuple

en bénéficia.

11 illustra ses ancêtres O O ; — les historiographes officiels relatèrent ses

mérites.

Le Ciel majestueux, Empereur d'en haut, — a fait descendre ce trouble

funeste 7 .

D'une manière soudaine8 (Wou Pan) partit (de ce monde) —

O O O Palais.

,, r

  1. L'ode du Che king (Kouo f ong, I II, ode 7) qui commence par les mots « le vent bienfai-

sant qui vient du sud » ,o4 A J j, est mise dans la bouche de sept frères qui s'accusent par piété filiale des fautes de leur mère.

  1. L'ode 7 du deuxième livre de la section Kouo fong du Che king loue les officiers dont la pire vertu avait pour emblème les peaux

d'agneau et de mouton qui les revêtaient

  • ►►.

;

Dans l'inscription de

1~(

Z

  1. SI'   el;

\loft Lean; (voyez plus loin, n° 4), nous

trouvons les mots Vit jil   . L'une et

l'autre de ces phrases s'expliquent par le passage du Louen yu (ix, 16), où il est dit : « Le maitre se trouvant au bord d'une rivière. dit: « Voici comme elle passe, ne s'arrêtant ni

jour ni nuit »   » I   p o J~

fll   :Ek o   * ?k o .Les commen-

tateurs expliquent ce propos dit maître en (lisant que le sage doit imiter le cours incessant de l'eau et faire des efforts continus jus-qu'A ce qu'il atteigne a la perfection.

  1. C'est-à-dire qu'il était semblable a 'l'ouaii-

mou Ts'eu (appellation Tseu-kong), disciple de Confucius. On lit en effet dans le Louen yu (xix, 29) : « Tseu-kong répondit : « Permettez moi d'employer une comparaison tirée d'une

maison et de son mur d'enceinte   z

Å. Mon mur d'enceinte ne s'élève qu'à la

hauteur des épaules d'un homme. Chacun peut regarder et soir du dehors tout ce que la

maison a de beau »   z ~(

(trad. Couvreur) . — Il est probable que, dans notre inscription, le mot qui manque avant

le mot est le mot e.

  1. Je ne comprends pas la phrase ) frp -rr-

  2. Métaphore tirée du chapitre i et Tsi du Chou king. Ici, comme dans l'inscription de \Vou Joug (voyez plus loin, ii° 5), on se plaint qu'une mort prématurée ait empêché le défunt d'atteindre aux plus hautes charges de l'État.

  3. Cf. Che king (Siao ya, IV , ode 7, str. 5)

; :   i   t u « L'auguste Ciel

qui mous est défavorable a fait descendre ces troubles funestes. »

  1. H€ est, comme l'indique Hong Koua