国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN 125
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un mortier la drogue d'immortalité (cf. fig. 141, à droite, 161, 162, 171, 176, 1237, 1267). Puis viennent un crapaud (cf. fig. 110, 142, 1267) et enfin un oiseau. A gauche de la figure centrale, on retrouve le même petit animal fantastique que sur la droite ; puis deux personnages ailés ; celui du haut tient de la main droite un rameau de l'arbre merveilleux qui est connu clans la mythologie sous le nom de « arbre aux trois perles » parce que chacune de ses branches portait trois perles enfilées'; de la main gauche, ce même personnage tientun objet qu'il serait malaisé de définir. Derrière ces deux hommes, un dragon ailé. Puis viennent deux petits personnages ailés; celui du haut a deux queues de serpent au lieu de jambes. Enfin un oiseau, qui a une tête et deux mains humaines, s'avance en tenant de la main droite un objet recourbé (cf. fig. 110, '141).
Le pignon de la figure 76 nous montre, à droite du Tong wang kong,un personnage ailé agenouillé, puis un quadrupède assis qui a deux têtes humaines `cf. fig. 1.10 et peut-être 176), un crapaud à tête humaine, enfin un oiseau à deux têtes. De l'autre côté du Tong wang kong, un petit personnage debout présente un rameau de l'arbre à trois perles; on voit ensuite un dragon à deux têtes; l'une de ces deux têtes est tirée en arrière par un génie; plus à gauche, un être bizarre formé de deux avant-trains de quadrupède accolés l'un à l'autre et surmontés de deux têtes humaines entre lesquelles gambade un petit personnage ; cette figuration n'est pas sans analogie avec celle que nous avons vue au milieu du second registre de la figure 71 (cf. p. 120, lignes 13-18). Tout à fait à gauche du pignon de la figure 76 vole un génie ailé.
Le bas des deux pignons est limité par un ornement formé de plusieurs groupes de trois spires placés alternativement en sens
inverse l'un de l'autre 5-t4 r V. Au-dessous, un autre motif
ornemental présente deux bandes horizontales entre lesquelles sont distribués de place en place deux losanges superposés, ou, comme
disent les auteurs chinois, deux noyaux de jujube ; cette bande
se continue sur la dalle constituant le fond de la chambrette et sur
1. Voyez Chan hai king, section Hai usai nan king, p. 3 ∎ ° ; Houai nan tseu, chap. iv, section tchouei hing hiun.
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