国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.1 |
286 MISSION DANS LA CHINE SEPTENTRIONALE
le plus âgé dit : « Ne vaudrait-il pas mieux nous unir pour faire une association dure à couper le métal I ' » Les deux autres hommes y ayant consenti, ils convinrent donc entre eux que le premier serait le père et les autres les fils. (Celui qui jouait le rôle de père) ordonna alors aux deux autres de faire une habitation au milieu du grand marais; quand la maison fut près d'être terminée, le père dit :
« Mieux vaudrait nous mettre au bord du fleuve. » Les deux autres l'approuvèrent. Quand la maison au bord du fleuve fut presque ter-
minée, le père dit : « Mieux vaudrait nous mettre au milieu du
fleuve. » Les deux autres derechef se mirent à jeter de la terre dans le fleuve, mais au bout de deux dizaines de jours rien n'émer-
geait. Sur ces entrefaites vint à passer un lettré ' qui, en leur faveur
lia deux pâtés de terre et les jeta dans le fleuve. Juste à ce moment le père alla appeler les deux autres hommes pour leur faire cesser
le travail en leur disant : « A-t-on jamais vu que le fleuve puisse être comblé ' J'ai seulement voulu éprouver votre conduite. » Il les emmena donc avec lui et partit. Le lendemain, tous trois revinrent au bord du fleuve et, de loin, ils aperçurent au milieu du fleuve un monticule de terre de près de dix pieds de haut 3. »
Sur l'estampage de la figure 76, le personnage qui est le plus à droite doit être considéré comme le père ; les deux personnages qui se tiennent devant lui dans une attitude déférente sont ceux qui se conduisent comme s'ils étaient ses fils.
Ida
P. 152. -- Deuxième registre de la figure 76, scène 4. — L'explication de cette scène nous est fournie par un passage du Hiao
tseu tchouan f4. de Che Kio-cheou flj t fi qui vivait à l'époque
des premiers Song (ve siècle) ; ce texte est cité dans le Tclt'ou hio ki k1!SEL ria (chap. xvli, p. 18 re-v° (le l'édition (le 1598); il est ainsi conçu : « Le Hiao tseu le/touan de Che Kio-cheou dit : Tchao Siun
leuse obéissance filiale des deux hommes.
3. Ainsi, grâce å une récompense surnaturelle, la piété filiale des deux hommes å l'égard de leur père adoptif avait pu réaliser ce qui paraissait ètre impossible.
Expression bien connue qui sert å désigner une amitié indestructible ; cf. ii king, appendice Hi ts'eu, trad. Legge, S. B. E., vol. XV1, p. 362.
Ce devait être quelque magicien qui
intervenait pour récompenser la mers eil-
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