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0065 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 65 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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to SCULPTURE A L'ÉPOQUE t)ES HAN   54

yang, Pi Tsiun (originaire) de Ki ; le t'ing-yuan Tchao Mou ; le hou-ts'ao-che Tchang Che; le tsiang-tso-yuan Yen Cheou et son assistant Tso Fou i.

Premier éloge.

00002;0 il endigua les cent cours d'eau. Kouen, son père, s'était laissé aller à sa-fantaisie ; Q Q Qplaine ; les vastes eaux étaient débordées 3 ; le peuple d'en bas était saisi de terreur ; Q Q Q travaux ; il livra passage aux fleuves et les fit couler dans leur lit primitif ; les neuf montagnes, il leur

fit les sacrifices yin et lu ; Q Q Q écrit ; alors il mit en place les fleuves et les montagnes ; il n'eut que le temps des jours sin et kouei 4 ; [il passa] trois [fois devant sa demeure sans y] entrer 5. En vérité il fut plein de sollicitude pour ce peuple. Animée des mêmes sentiments 6, (la femme de Yu) sauva les gens en détresse ; Q Q Q correct. K'i et Tseng furent petit à petit annihilés 7 ; puis survinrent les Ts'in qui jetèrent le désordre. Alors la sainte dynastie Han fut heureuse et prospère ; en ce lieu, elle obtint des témoignages favorables de la divinité ; en voltigeant de ci et de là, un faisan ailé

  1. Au lieu de f   Je-, l'inscription des

piliers du Chao-che écrit:   !Pi   ii .

  1. Après la liste des noms qu'on vient de

lire commence le premier éloge   ; il est

tout entier écrit en phrases de quatre mots ; il fait l'éloge de Yu le Grand et rappelle la protection que sa divinité a accordée à la dynastie des Han.

  1. On sait que Kouen, père de Yu, avait été chargé de régler le cours des eaux, mais qu'il n'avait pas réussi dans sa tàche. Voyez le chapitre Yao tien du Chou king.

  2. Les jours sin et kouei sont une expression abrégée pour : les jours sin, jeu, kouei et kia ; il est fait allusion au passage du chapitre Yi et tsi du Chou king où Yu dit : « Quand je me mariai avec la fille de T'ouchan, (je ne restai avec elle) que les jours sin, jen, kouei et kia. » C'est-à-dire que Yu ne passa que quatre jours avec sa jeune épouse, puis il entreprit ses grands travaux qui devaient le retenir loin de chez lui pendant de longues années.

  3. Cf. MENcIGS (Legge, C. C., vol. II, p. 127) : « Yu resta hors de chez lui huit années ; il passa trois fois devant sa porte et n'y entra pas. »

  4. L'expression [ J 14. semble prouver qu'un nouveau personnage est ici introduit ;

ce serait, si mon hypothèse est exacte, la femme de Yu, mère de K'i, celle dont le sanctuaire se trouvait derrière nos deux piliers.

  1. La principauté de K'i 7 , se rattachait à la dynastie des Hia dont le fondateur est Yu le Grand (cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t. IV, p. 183 et suiv.) ; ses princes étaient regardés

comme les descendants de Yu. Le mot 7:, est suivi dans notre texte du mot, qui a fort embarrassé les érudits : Wang Tch'ang (Kin che ts'ouei pien, chap. vi, vers la tin) a proposé de voir dans ces caractères le sub-

stitut du caractère #N Tseng ; le pays de 'Teng prétendait lui aussi se rattacher à la dynastie Hia, et ses princes, comme ceux du pays de

K'i,portaientlenom de famille Sseu in. A la fin du chapitre II des Mémoires historiques, Sseu-ma Ts'ien cite l'une à la suite de l'autre les principautés de K'i et de Tseng parmi les descendants des Hia. Sion adopte cette explication, le sens de ce passage sera que les descendants de Yu, représentés par les princes de K'i et de Tseng, furent anéantis ; puis survinrent les Ts'in et le bouleversement qu'ils causèrent dans la Chine. Mais, al ec les Han, la divinité de Yu le Grand est redevenue honorée et bienfaisante.