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0064 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
中国北部における考古学的調査 : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / 64 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000254
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50   MISSION DANS LA CHINE SEPTENTRIONALE

tch'eng de Ling-ling, Sie Tcheng (originaire) de Ts'ivan-ling; le wou-kouanyuan Yin Lin ; le hou-ts'ao-che Hia Hiao ; le kien-yuan Tchen Sieou i; le tchang de Si-ho, Fong Pao (originaire) de Yin-yang2 ; le tch'eng de Han-

Tchou Tch'ong avait aussi érigé une paire de piliers de pierre (aujourd'hui disparus) devant le temple de l'ancien sage Hiu

Yeou p4   ,sur la montagne Ki R,au sud-

est de l'actuel Teng-fong hien (il est à remarquer d'ailleurs qu'on montre aussi la tombe de Hiu Yeou près d'une autre montagne Ki V, à 60 li à l'est de la sous-préfecture de

ring-lou ' ` FI, dans la province de Chan-si; voyez Chan-si l'ong tche, chap. cLxxiv,

p. 21 v°). Tchou Tch'ong nous apparaît donc comme un de ceux qui contribuèrent le plus puissamment à faire exécuter des monuments d'art dans la région de Teng-fong hien; c'était un personnage considérable ; il exerça la charge de ta sseu-none ou directeur de l'agriculture au temps de l'empereur Ngan ; il devait son élévation à la protection d'un certain Teng

Tche ~j   , frère aîné de l'impératrice

femme de l'empereur Ho ; lorsque, la première année kien-kouang (121 p. C.), Teng Tche, accusé de haute trahison, eût été obligé de se donner la mort, Tchou Tch'ong osa prendre sa défense ; comme il savait qu'une telle audace méritait la mort, il vint le buste nu, pour qu'on pût le décapiter sur-le-champ, et il apporta avec lui son cercueil, pour qu'on y mît aussitôt son corps; puis il présenta des remontrances au souverain. Voici le texte du Heou Han chou (chap. IL1 I, p. 7 r°) qui rappelle ces faits :

« Le ta sseu-riong Tchou Tch'ong, désolé que (Teng) '[ehe eût été frappé par le malheur sans avoir commis aucun crime, se dénuda le buste et apporta son propre cercueil pour présenter à l'empereur une requête où il faisait l'éloge rétrospectif de (Teng) Tche en ces ternies :

. « Je considère humblement que l'impératrice dont le iiom posthume est Hi, femme de l'empereur Ho, par la vertu de sa sainteté et de son excellence, fut pour la dynastie Han comme une nouvelle mère du roi `Ven ; ses frères, animés de loyalisme et de piété filiale, eurent tous le môme esprit patriotique ; grâce à eux, le temple ancestral eut une direction, la famille impériale eut un

soutien ; quand leur oeuvre méritoire fut terminée, ils s'effacèrent : ils résignèrent le gouvernement et abandonnèrent le pouvoir. Parmi tous ceux qui, dans les dynasties successives, furent parents de l'empereur par les femmes, il n'en est aucun qui puisse leur ètre comparé; ils auraient dû jouir de la prospérité qui est promise à ceux qui accumulent les bonnes actions et qui marchent dans la voie de l'abnégation ; cependant leur perte a été causée injustement par une seule accusation d'une femme du harem ; une bouche artificieuse a précipité leur ruine et a jeté le désordre dans l'État. Leur crime n'a point été clairement prouvé ; leur procès n'a point comporté d'enquète approfondie ; ainsi il est arrivé que (Teng) Tche et les autres ont été victimes d'une erreur; sept personnes d'une même famille ont eu simultanément leur vie terminée. Les ossements de leurs cadavres gisent épars et leurs ombres indignées ne reviennent point auprès. Cela offense le ciel et inquiète les hommes ; tout le pays eri perd courage. Il faut recueillir (ces ossements) et les rendre à l'emplacement de leur sépulture ; il faut, par une mesure de faveur, rétablir dans leurs dignités leurs fils orphelins afin qu'ils puissent s'acquitter des sacrifices sanglants de manière à apaiser les âmes des morts. »

« (Tchou) Tch'ong savait que ses paroles étaient trop hardies et c'est pourquoi il se déféra de lui-mème au juge criminel. Un décret impérial lui enleva ses fonctions et le renvoya à la campagne... »

Ces événements, datant de l'année 121 p.C., se placent entre l'érection des piliers du T'aiclie en 118 et celle des piliers de la mère de K'ai en 123.

1. Au lieu de . m 4g egx f , l'inscription des piliers du Chao-che écrit : mjfi

'1 4

le chef surveillant du temple, Sin Chou ».

  1. j rg est la graphie qui se trouve dans cette inscription, dans celle des piliers du Chao-che et dans le chapitre Kiun kouo tche du Heou Han chou ; elle n'en est pas moins

fautive et il faut lire ic, f yin-yang.

ti