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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 |
328 VOYAGES
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alors les paroles du fakîh;mais je les gravai dans nia mémoire, et lorsque j'eus appris la langue persane, j'en saisis le sens.
Nous passâmes la nuit dans la zâouïah, dont le propriétaire fit partir avec nous un guide qui nous conduisit à Ienidja, ville. grande et belle; et nous y cherchâmes après la zâouïah du frère. Sur ces entrefaites, nous rencontrâmes un de ces fakirs privés de la raison, et je lui dis : « Cette maison est-elle la zâouïah du frère? » — « Oui », nie répondit-il. Je fus joyeux de cela , puisque j'avais ainsi trouvé quelqu'un qui comprenait la langue arabe. Mais lorsque je l'eus mis à l'épreuve, le secret fut divulgué, vu qu'il ne savait de cet idiome que le seul mot na'am « oui, c'est bien ». Nous logeâmes dans la zâouïah, et un des étudiants nous apporta des aliments. Le frère n'était pas présent, mais la familiarité s'établit entre nous et ce thàlib. Il ne connaissait pas la langue arabe , mais il nous montra de la bonté et parla au gouverneur de la ville, qui me donna un de ses cavaliers.
Celui-ci se dirigea avec nous vers Keïnoûc (Kevnik), pe-
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