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0481 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 / Page 481 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000219
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VARIANTES ET NOTES.

Page 10 (1) . Le manuscrit g i o porte   î (s10 .

P. 17 (1). Le manuscrit go8 donne jy,sv.S, le ms.gog U":93..s ste), et le manuscrit 910 Umm° c,

P. 18 (1). Dans ce passage, ainsi que dans un passage antérieur, Ibn Batoutah paraît regarder le Chatth Al 'arab , ou grand fleuve des Arabes, nom par lequel on désigne le Tigre et l'Euphrate réunis, comme un golfe ou canal (le mot arabe hhalidj comporte ces deux sens) d'eau salée, formé par le golfe Persique ou la mer de Perse des géographes arabes. On voit plus loin (p. 2 2) que notre voyageur considère le golfe Persique comme une continuation de ce même cours d'eau. C'est ce qui nous a engagés à traduire,dans ce dernier endroit, les mots bahrFäris, par « océan Indien », pour rendre plus clairement les paroles de l'auteur. Nous devons faire observerqu'Edricy (Géoyr. trad. de M. Jaubert, t. I, p. 4 et 158) dit que «de la mer de la Chine et des Indes est dérivé le golfe Vert, qui est le golfe de Perse et d'Ahila (lisez Obollah ) , qui se termine à Abila , près d'Abadan. »—Quant à ce qui est (lu goût salé que contractent les eaux du Chatth Al 'arab, comme l'atteste Ibn Batoutah , il suffit de faire observer que la marée est fort considérable dans ce grand cours d'eau, et que le flux y monte au delà de Corna, et se fait même sentir à Oumm Aldjemal. (Voyez Otter, Voyage en Turquie et en Perse, t. II, p. 58; et Niebuhr, Voyage en Arabie, t. II , p. 1 98,note b.)

P. 24 (1). Disboûl, ou mieux Dizfoûl, est le nom d'une ville située à environ dix lieues au nord ouest de Toster, sur la rive d'un fleuve qui porte les noms de rivière de Dizfoûl, d'Abi-zal et de Chatth Aidiz. (Cf. Macdonald Kinneir, A geographical memoir of the persian empire, p. gg; et Layard, dans les Nouvelles annales des voyages, avril 1847,p. 8 a, 83 et 87.)

P. 31 (1). Le chapitre intitulé : Sur le roi d'Idhedj et. de Toster, présente un anachronisme provenant de ce qu'Ibn Batoutah a confondu le souverain du Louristân, à l'époque oit il traversa pour la première fois ce pays, en 727 (1327), avec celui qui régnait vingt ans après, lors de son retour en Perse. A la première de ces deux dates, ainsi que nous l'avons indiqué dans une parenthèse (p. 3 i ), le Louristân avait pour atâbec Nosret eddîn Ahmed, qui ne mourut que six ans après, et fut remplacé successivement par ses deux fils, dont le second, Mozhaflér eddîn Afrâciâb, est celui que vit Ibn Batoutah , et à qui notre voyageur reprocha si hardiment.