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0484 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 / Page 484 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000219
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156   VARIANTES ET NOTES.

eddîn, ou, comme il l'appelle, Kodbadin (ibid. p. 97, 99-101, 106-113). Les renseignements qu'il donne sur ce prince , et qu'il a tirés d'une histoire de Hormouz,composée par TI►oûrân châh, son fils etsonsuccesseur, s'accordent avec le récit de notre voyageur, sauf en ce qui concerne la cause de la mort de Nizhâm eddîn. Nous devons seulement faire observer qu'au lieu de donner pour père à Kothb eddîn un nommé Thoûrân châh, le voyageur portugais le fait fils d'Izz eddîn Gordonxa (Gurdan chah, ou le roi des héros).

P. 244 (I). Ibn Batoutah s'est trompé en donnant à la ville de Sîrâf le nom de Kaïs, confondant ainsi deux localités bien différentes. «Sîrâf, dit le géographe persan, Hamd Allah \'Iustaufy, a été jadis une ville considérable et très-riche, et un port d'embarquement très-fréquenté. Du temps des Deïlémites (ou Bouvéihides) , c'était de ià, ou de Kîch j9 que l'on partait pour entreprendre des voyages maritimes. Sa température est extrêmement chaude; l'eau que l'on y boit provient des pluies et est gardée dans des citernes. Elle possède aussi deux ou trois sources. Ses produc-

tions consistent en grains et en dattes. Nedjirem r   et Khorchi
dépendent de cette ville. (Nozhct ai Koloäb, ms. persan de la Bibliothèque impériale, n° 139, p. 646.) Quant à Kîch ou Kis (selon la prononciation arabe, voy. le lllérîâssfd, édit. Juynboll ,t. II , p. 466 et 529), voici ce qu'en dit le même géographe : «C'est une île située A quatre parasanges du rivage de Hézou53..cbJ .L ; elle a quatre parasanges de longueur sur autant de largeur, et l'on y voit une ville du même nom. Il y a dans cette île des champs ensemencés et des palmiers, et c'est là que se trouve la pêcherie des perles. La t^mpérature de Kîch est extrêmement chaude. L'eau qu'on y boit est fournie par la pluie et on la recueille dans des citernes. Dans le Fars Nameh, Kîch est comptée parmi les dépendances du district d'Ardéebîr Khorreh. » (Nozhet, ibid. p. 665.) La méprise de notre auteur, relativement à la prétendue identité de Sîrâf et de Kais ou Kîch, serait plus excusable si l'on pouvait admettre, avec de savants géographes, que Sîrâf eût été située A l'endroit occupé maintenant par la petite ville de Tcharrak, au pied d'une haute montagne, et à l'opposite de l'île de Kîch. Mais il paraît plus probuhle que l'on doit retrouver l'emplacement de Sîrâf dans des ruines étendues, situées à deux milles i l'ouest de la ville deThahrieh, à huit milles environ au-dessous de Congoun. (Cf. toutefois, James Morier, A second journey through Persia, etc. London , 1818,

p. 34.)

P. 271 (►). Nous avons adopté la leçon cd).- ç J9.), qui est fournie par les mss. 910 et 911, parce que c'est, à la fois, celle qui se rapproche le plus de ia véritable, et de l'interprétation donnée par notre auteur. Les

mss. 908 et 910 portent .L.J j 39) et cd- .c•   dhognouz, oA~.   dhognouz, ou ,
comme on prononce vulgairement, dhomouz,signifie en turc « un cochon »,