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0115 Southern Tibet : vol.8
Southern Tibet : vol.8 / Page 115 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000263
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IM BAULT-Ii UART AND DUTREUIL DE RHINS.

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Qu'il nous suffise donc de rappeler que les deux bassins du Tarim et de l'Indus sont séparés par le massif des Tsong ling, composé de plusieurs chaînes principales, dirigées à peu près nord-ouest-sud-est, reliées par leurs contreforts. Ce massif, d'environ zoo kilomètres d'épaisseur, dont la hauteur moyenne dépasse sans doute 4000 mètres avec des sommets qui atteignent 7500 mètres, s'appuie au nord-ouest sur le plateau de Pamir. La chaîne méridionale ou de Karakoram (à laquelle on doit réserver le nom de Tsong ling, d'après les plus anciennes géographies chinoises qui donnent ce nom aux montagnes d'où sortent les rivières de Yarkand et de Khotan) est le prolongement des monts Bolor (Kizil art), plutôt que celui de l'Hindou Kouch, et se prolonge au sud-est dans la direction des Aling gang ri.'

In these words Dutreuil de Rhins gives some interesting hints. He makes the Tsung-ling play a most important part from a physico-geographical point of view, as being identical with the water-parting ranges between the Tarim and the Indus. In the N. W. it joins the Pamir plateau. The view of de Rhins and Grenard that the Kara-korum to the E. S. E. is in connection with the Tang-la has been dealt with above.2 Presently we have to notice that on Chinese authority, he identifies the Ts ung-ling with the Kara-korum, as the old Chinese geographers make the Yarkand and Khotan-darya rise from the Tsung-ling. This view is, as we have seen above, correct to a certain extent. At another place he says:

La plus éloignée des deux fleuves (Indus and Tsang-po) est la chaîne des Gang ri située dans le prolongement des Tsong-ling ou monts Karakoram, à la plus rapprochée, dont fait partie le Gang dis ri, on peut avec quelque raison appliquer le nom du sommet principal.3

According to de Rhins, KISHEN SING, in 1873, crossed what the Chinese call Tsung-ling.

De Noh à Keria daban ou Keryé la (monts Keria) la route traverse dans la direction du N.-E. le massif des Tsong ling (Tchang thang ou plateau septentrional) dont l'épaisseur est ici d'environ 300 kilomètres, avec une altitude de 5000 mètres.4

This view also is only partly correct. The Ts rug-ling can hardly be prolonged so far as to the meridian of Keriya. And the Tibetan Chang-tang is of course quite a different thing than Tsung-ling.

Without mentioning Richthofen, he does not accept his view regarding the Kvenlun system, and introduces in stead of it a mighty system, which he, following Chinese example, calls the Nan-shan :

En resumé, d'après les textes chinois, on doit admettre entre le Kou kou nor, le Tchaidam, le Lob nor et le mont Bayan kara telimang pa, les monts Keria et Tsong ling — l'existence d'une grande chaîne ou mieux d'un immense et large plateau montagneux, sorte de plateau himalayan septentrional les Nan chan', dont les principaux sommets et contreforts sont maintenant indiqués avec une approximation suffisante pour qu'on ait une juste idée de cet important massif.5

The Kwenlun is situated on the east, the Tsung-ling on the west of the Nan-shan, and it is therefore a mistake to identify the Kwenlun with the Ts-cling-ling:

Quelques auteurs chinois peu versés dans la géographie et, aprés eux, KLAPROTH, A. DE HUMBOLDT et la plupart des cartographes ont mal à propos étendu le nom de Kouen lun aux parties centrales et occidentales des Nan-chan jusques et y compris le massif des Tsong ling qui est plutôt le prolongement des Himalaya que des Nan chan. Les Kouen lun et les Tsong ling sont situés aux extrémités est et

I Op, cit., p. 159.

2 Cf. Vol. VII, p. 378 et seq., and in the orographical chapters of the same volume.

3 L'Asie Centrale, p. 521.

4 Op. Cit., p. 488.

5 Op. cit., p. 579.