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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0037 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 37 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING   23

(Trip., XIV, io, pp. io v°-i 1 r°) (i).

So-lo-na (Sarana), fils du roi de Yeou-tien ff   (Udayana),

s'est résolu à entrer en religion. Tandis qu'il médite sous un arbre, survient le roi Ngo-cheng (Cannia, surnom de Pradyota, roi d'Ujjayinî) accompagné de • ses femmes ; le roi s'étant endormi, les femmes . se rassemblent autour du jeune homme et l'entendent expliquer la Loi. A son réveil, le roi Ngo-cheng aper- .oit ses femmes réunies auprès de So-lo-na et, dans sa fureur, il roue de coups ce dernier. So-lo-na se rend auprès de son upadhyâya Kâtyâyana et lui annonce son intention de quitter la vie religieuse et de rentrer dans le monde. Pour l'en détourner, Kâtyâyana lui envoie pendant la nuit un songe qui est le suivant: le roi d'Udayana est mort; son fils So-lo-na lui a succédé ; il livre 'bataille au roi Ngo-cheng ; il est vaincu, fait prisonnier et on s'apprête à lui couper la tête. A ce moment, le-jeune homme se réveille ; il va raconter ce qu'il a vu en rêve à son maître ; celui-ci lui montre que, s'il avait été vainqueur, son cas n'eût pas été meilleur puisqu'il serait, à sa mort, tombé dans les trois voies mauvaises. So-to-na reconnaît que les souffrances qu'il a endurées lorsque le roi Ngo-cheng le battait ont une importance mi- nime et il reprend la résolution de persévérer dans la pratique de la religion ; il obtient au bout de quelque temps la dignité d'arhat.

(Trip., XIV, io., p. i i r°) (2).

Dans le royaume de Kien-t'o-wei (Gandhâra), un boucher em menait un troupeau de cinq cents jeunes boeufs lorsqu'un eunuque, ému de compassion, rachète ces boeufs et leur rend la li-

  1. Voyez le Stitrdlamkdra, trad. Huber, n° 65, pp. 342-355..   '

  2. Dans le Journal Asiatique de nov.-déc. 1897 (pp. 528-529), M. Sylvain Lévi a signalé une autre rédaction de ce conte dans le Fa-yuan !chou lin {Trip., XXXVI, 8, p. 14 r°) qui l'emprunte au Pi-p'o-cha louen (Vibhâsâ çâstra); dans cette autre rédaction, l'anecdote est rapportée au temps du roi Kia-ni-che-kia (Kaniska).