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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0115 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 115 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSA:\G KING   101

partie ; mais, voyant que ses avis ne sont pas écoutés, il jette tous les joyaux qui lui appartiennent dans la mer afin de sauver les marchands ; le bateau se perd ; cependant un dieu de la mer, touché de la conduite de Pi-chö-k'ie, a recueilli les joyaux jetés par-dessus bord et les lui rend quand il aborde sur le rivage..Pichö-k'ie en fait des largesses et entre en religion; les autres marchands suivent son exemple.

(Trip., XIV, 10, p. 36 r0.)

Le roi de Pan-lchö-lo (Pancâla) a fait présent de cinq cents oies sauvages blanches au roi Prasenajit ; celui-ci les envoie au Jetavana vihâra ; les oies entendent le Buddha expliquer la Loi en émettant un seul son et toutes crient à l'unisson ; puis elles s'envolent et vont dans un autre lieu où un chasseur les prend avec son filet ; au moment où elles vont périr, l'une d'elles émet le cri semblable au son de l'explication de la Loi et toutes crient à l'unisson ; grâce à ce bon sentiment, elles naissent parmi les devas Trayastrimças. Dans cette nouvelle' existence, elles redescendent auprès. du Buddha entendent expliquer la loi et deviennent srotâpannas. Autrefois elles avaient été, au temps du Buddha Kâcyapa, cinq cents femmes qui avaient accepté d'observer les défenses ; mais, parce qu'elles violèrent cet engagement, elles tombèrent dans cette condition d'animal ; d'autre part, parce qu'elles avaient revu les défenses, elles purent rencontrer le Tathâgata, entendre la Loi et obtenir la voie.

(Trip., XIV, i o, p. 36 r°-v°.)

Devadatta lance contre le Buddha un éléphant ivre ; les cinq cents arhats s'enfuient en volant dans les airs; seul Ananda reste auprès du Buddha ; celui-ci n'a d'ailleurs qu'à étendre la main droite pour faire apparaître cinq cents lions qui frappent de terreur l'éléphant et l'empêchent de nuire. — Il en a été de même autrefois : dans le royaume de Kâçî, il y avait cinq cents oies