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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0340 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 340 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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326   SÛTRAS DIVERS (No 499)

se trouvait dans le royaume de Lo-yue-lche (Râjagrha) et il expliquait la Loi .au milieu d'une réunion de douze cent cinquante grands disciples, de bodhisattvas, de mahâsattvas, de devas, de nâgas, et des huit catégories de la grande Assemblée. Parmi les gens de cette époque, innombrables étaient les donateurs; or l'un d'eux, qui était un pauvre homme, n'avait qu'un mouchoir en. haillons ; il aurait désiré en faire don, mais, craignant que cet objet n'excitât la répugnance, il restait hésitant. En ce moment, dans l'assistance il y eût une bhiksunî nommée « Fille-de-manguier », qui se leva de son siège, arrangea ses vêtements, rendit hommage, se mit à deux genoux, joignit les mains, puis dit au Buddha : « 0 Honoré du monde, je me rappelle que, dans une vie antérieure, je naquis dans le royaume de Po-lo-nai (Vârânasî), en qualité de fille pauvre. En ce temps, il y avait un Buddha, nommé Kia-ye (Kâçyapa), qui, au milieu d'un cercle de nombreux auditeurs, expliquait la Loi; je m'assis pour entendre les livres saints et fus joyeuse; je conçus l'intention de faire une libéralité, mais, considérant que je n'avais rien et songeant à ma pauvreté, j'en fus émue de tristesse ; alors j'allai dans le jardin d'une autre personne et je mendiai des fruits pour en faire don au Buddha; je reçus alors une mangue; elle était grosse et son parfum était excellent; tenant donc dans ma main un bol d'eau en même temps que cette unique :mangue, j'en fis offrande au Buddha Kia-ye (Kâçyapa) et à toute l'assemblée des religieux. Le Buddha, connaissant l'excellence de mon intention, accepta cela en prononçant un voeu; puis il partagea et distribua l'eau et la mangue, en sorte que tous en eurent sans exception. Grâce au bonheur que je m'étais ainsi acquis, quand ma vie fut finie, je naquis en qualité de devî et j'obtins d'être une

Chine en l'année 148 p. C. et travailla A faire des traductions jusqu'en l'année 170 p. Ç.