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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0114 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 114 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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'100

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autrement violents qui sont l'avidité, la colère et l'égarement. Le conseiller et sa femme conçoivent alors une .foi sincère ; le

Buddha leur explique la Loi et ils deviennent srotâpannas.   Il
en a été de même autrefois (1) : dans le royaume de Kâç.î, il y avait un sage ministre nommé Pi Tou-hi (Vidhural; un roi-dragon nommé Ming-slang entend ses enseignements et espace ses rapports sexuels avec sa femme. Celle-ci souhaite avoir le coeur de Pi-t'ou-hi pour l'offrir en sacrifice au feu, et son sang pour le boire. Un yaksa entreprend de lui donner satisfaction ;• il se déguise en marchand de perles et offre au roi de Kâcî de: jouer une perle qui fait se réaliser les désirs contre un enjeu dont le conseiller Pi-t'ou-hi sera la partie essentielle. Le yaksa gagne et emmène Pi-t'ou-hi; mais Pi-1' ou-hi lui fait observer que - son coeur et son sang sont identiques à ceux d'un autre homme quelconque et n'ont de valeur que par la sagesse et la bonne doctrine qu'ils renferment ; il convertit le yaksa ainsi que le roi-dragon et la femme de ce dernier.

(Trip. XIV, 10, p. 35 vo.)

Le Buddha ayant triomphé à Çrâvastî des six maîtres hérétiques,.cinq cents Nirgranthas désespérés projettent de se faire périr par le feu afin d'aller promptement dans une autre vie. Mais le Buddha empêche le feu de prendre au bûcher qu'ils ont préparé. LeBuddha étant entré dans le samâdhi de feu, les Nirgranthas croient trouver la fournaise dont ils ont besoin et s'y précipitent ;. mais ils ne rencontrent que fraîcheur au milieu des flammes et, mis en présence du Buddha, ils se 'convertissent ; le Buddha leur dit : « Soyez les bienvenus, ô bhiksus » ; aussitôt leur barbe et leur chevelure tombent et le vêtement religieux couvre leur corps.; ils deviennent arhats. — Il en a été de même autrefois (2) : cinq cents marchands avaient été su'r mer pour recueillir des joyaux; ils en surchargent leur bateau ; leur chef nommé Pi-cliö-k'ie (Viçâkha) les exhorte à en abandonner une .

  1. Ce qui suit est un abrégé du Vidhürapandita jâtaka (Allaita, no 545).

  2. On ne voit guère le rapport entre ce qui va suivre et le récit qui précède.