国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
SÛTRAS DIVERS (Nos /998_499)
bataillons de chars, des bataillons de fantassins et des bataillons de cavaliers pour lutter entre eux ; ceux qui seront ainsi entretués ou blessés seront innombrables ; le sang des morts qui seront gisants sur la route coulera absolument rouge. Voilà exactement... »
Le Buddha dit : « 0 roi, tout ce que vous avez rêvé concerne des choses des générations à venir et ne se rapporte point aux choses de la génération présente. Ne craignez donc rien, ô roi, et ne vous tourmentez point. » Le roi se mit à deux genoux et dit : « Maintenant que j'ai obtenu les enseignements du Buddha, mon coeur se réjouit; pour prendre une comparaison, un homme portait un petit vase plein de graisse liquide ; la graisse était abondante et le vase était petit ; quand l'homme se fut procuré un autre vase plus grand pour y mettre cette graisse, il fut rassuré et ne craignit plus ; de même maintenant, pour avoir reçu le bienfait du Buddha, je suis rassuré. »
Alors le roi rendit hommage au Buddha ; il s'en retourna, et, quand il fut revenu dans son palais, il fit de grand présents à son épouse principale, et, en même temps, il priva de leurs appointements tous ses grands ministres ; le roi déclara : « Dorénavant, je ne croirai plus les hommes des sectes hérétiques et je n'ajouterai pas foi aux paroles des brahmanes. »
N° 499.
SÛTRA PRONONCÉ PAR LE BUDDI-IA AU SUJET DE L'AVADANA CONCERNANT FILLE-DE-MANGUIER (AMRAPÂLI) ET K'IYU (JîvAKA) (1).
(Trip., XIV, 6, pp. 1E8 r°.-52 v°.)
Voici ce que j'ai entendu raconter : Un jour le Buddha
(1) Ce sùtra (Nanjio, Catalogue, n° 667), a été traduit sous la dynastie des seconds Han par Ngan (l'Arsacide ou le Parthe) Che-kao qui vint en
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