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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0234 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 234 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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220   KING LU YI SIANG (N° 445)

n'était rien qu'il n'eût pénétré. Le roi fit édifier pour lui un palais spécial qui était fait avec les sept substances précieuses ; des hommes et des femmes en or et en argent se trouvaient des deux côtés de la porte ; ils tenaient clans leurs mains des bols précieux tout remplis (les sept joyaux ; on pouvait y puiser jour et nuit et les bols redevenaient pleins comme auparavant. Le prince héritier, mû par la jalousie, envoya (les soldats pour piller ce palais ; mais alors cinq cents cavaliers des armées célestes protégèrent et défendirent la demeure de Tche; en les voyant, les soldats de Lieou-li furent saisis de terreur, reculèrent et s'enfuirent. Le prince héritier, fort irrité, fit mander Tche et lui demanda : « Cette nuit j'ai envoyé des soldats pour m'enquérir de votre santé ; mais vous aviez des soldats cachés à l'intérieur de votre demeure ; serait-ce que vous voulez vous révolter ' » Tche répondit : « Je ne saurais nie dispenser de nourrir des sentiments pacifiques. Chez moi, il n'y a pas la moindre arme de guerre. » Lieou-li envoya faire une perquisition chez lui et on ne trouva rien ni dedans ni dehors. L'intelligence de Lieouli s'ouvrit alors et il vint exposer tout ce qui s'était passé au Buddha. Le Buddha lui dit : « La vertu que Tche a plantée a rencontré un champ ferme et solide ; c'est pourquoi on ne peut le dépouiller (de son bonheur). A l'époque du Buddha Wei-wei (Vipaçyin), il y eut un homme qui se rendit dans un temple pour y nourrir des religieux et qui, ensuite donna un esclave et une servante pour balayer les bâtiments du temple ; à partir (le ce moment, soit qu'il vécût en haut parmi les devis, soit qu'il fût dans la condition humaine, cet homme reçut une prospérité sans limites. Il n'est autre que Tche. »