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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
202 CHENG KING (Nos 436-4371)
grand maux. Ils se traitèrent donc en princes amis; ils eurent l'un pour l'autre une affection sincère et des sentiments dévoués ; ils s'aidèrent avec empressement et se secoururent mutuellement ; quant au ministre qui leur avait servi d'ambassadeur, sa gloire fut d'une réalité (I) qu'on ne saurait évaluer et ses dignités furent augmentées.
No 437.
(Trip., XIV, 5, p. 53 v°.)
Autrefois, dans un temps fort lointain, il y avait un homme nommé A-yi-chan-lch'e (Âhitundika) qui était un dresseur de singes ; il enseignait à son singe des façons de se mouvoir, des tours d'adresse et des bouffonneries cela réjouissait fort la populace ; à cause de ces tours d'adresse, des gens innombrables étaient tous charmés et admiratifs ; de loin et de près ils accouraient pour voir ces tours d'adresse, et, grâce à leur générosité, (le maître du singe) empochait beaucoup d'argent. Cet A-yi-chan-lch'e, par les singes qu'il avait eus les uns après les autres, obtenait ainsi des dons nombreux; cependant il battait (ces animaux) et les frappait de la main et du pied. Un jour, cet homme étant entré dans la ville avec son singe, l'attacha à un pieu et le battit fort cruellement en l'injuriant et en l'humiliant ; en cette occasion, le singe parvint secrètement à s'échapper par ruse et courut se réfugier dans la montagne où il s'établit solitaire dans un endroit écarté ; non loin de là était un ermite en qui il chercha un appui et il se fixa là ; il allait récolter des fruits et des graines qu'il offrait à l'ermite, après quoi il s'en nourrissait lui-même.
(1) J'adopte la leçon ri qui est celle des éditions des Song, des Yuan et des Ming.
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