国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
$4 TSA PAO TSANG KING
(Trip., XIV, 10, p. 1.8 v°.)
Interrogée par Çakra Devendra sur la cause de sa félicité, une devî répond que, dans une existence antérieure, elle était une jeune fille qui était allée cueillir des fleurs d'açoka lorsqu'elle rencontra le Bouddha et répandit sur lui ces fleurs (1).
(Trip., XIV, 10, pp. 18 v°-19 1'0.)
Le roi Bimbisâra, qui était un adorateur du Buddha, avait fait ériger dans son palais un stûpa abritant des cheveux du Buddha, afin que les femmes de son harem pussent faire des offrandes à ce stûpa. Après la mort de Bimbisâra, Ajâtaçatru, obéissant aux conseils pervers de Devadatta, interdit de faire des offrandes au stûpa ; une femme du harem nommée Chö-lif ou-mo-t'i désobéit à cet ordre ; elle est mise à mort sur l'ordre d'Ajâtaçatru, mais elle renaît parmi les devas Trayastrimças ; elle raconte alors à Çakra Devendra pourquoi elle a obtenu un tel bonheur.
( Trip., XVI, 10, p. 19 ro.)
Un notable de Çrâvastî avait fait construire un stûpa et un temple ; à cause de. cette bonne oeuvre, il renaît parmi les devas Trayastrimças. Sa femme, restée veuve, continue à entretenir le stûpa et le temple. Le deva, qui fut son mari, lui apparaît et lui révèle qui il est ; il ne peut plus avoir de rapports charnels avec elle parce qu'elle est femme et impure, mais il l'engage à persévérer dans ses oeuvres pies, car, à sa mort, elle
renaîtra comme devî et s'unira de nouveau à lui. C'est en effet ce qui arrive.
1) Cf. VimQnauatthu, n° 38.
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