国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
254 KING LU YI SIANG (Nos 466-467)
ses richesses que vous m'apporterez ; quand nous les aurons, nous les dépenserons ensemble. » Ces hommes arrivèrent donc à sa demeure et furent reçus par le père auquel ils rapportèrent ce que le fils leur avait dit de dire ;. en entendant cela, le père versa des larmes et s'écria : « Qu'importe qu'il ait dépensé l'argent ? Pourquoi mon fils. ne revient-il pas ? » Même en mangeant et même en se reposant, il se désolait et sanglotait. Les étrangers lui dirent : « Votre fils est dépourvu de piété filiale ; il a dépensé ses richesses à faire le mal ; quand il les eut entièrement dissipées, il nous a chargés de venir pour vous tuer et pour prendre votre or et votre argent. Nous voyons que vous chérissez ce fils et que vous nous traitez fort bien ; aussi notre coeur a-t-il été touché. » Le père répondit : « Mon fils cadet est encore plus insensé. » Il envoya alors des gens chercher son fils aîné en lui faisant dire : « Puisque vous avez perdu l'argent, revenez vite ; à quoi bon prononcer de folles paroles ? » Il lui fit faire de nouveau des vêtements qu'il lui donna.
Le maître dit : (La conduite du père s'explique par le fait que) le fils cadet avait à payer une dette contractée dans une existence antérieure, tandis que le fils aîné avait à réclamer une créance (dont son père) lui était redevable dans une existence antérieure.
N° 1167.
(Trip., XXXVI, Ch p. 63 r°.)
Autrefois trois hommes qui faisaient ensemble le commerce reçurent chacun pour sa part cinq millions de pièces de monnaie ; restait une seule pièce de monnaie ; si on l'avait donnée à un seul d'entre eux, ce n'eût pas été
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