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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0362 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 362 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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348 .   SÛTRAS DIVERS (N° 499)

sable. » Le roi lui ayant demandé en quoi consistaient ces cinq désirs, K'i-yu (Jîvaha) dit : « En premier lieu, je désire que vous tiriez de votre magasin d'armures et que vous me donniez un vêtement neuf qui n'ait pas encore été porté par vous ; en second lieu, je désire qu'on me laisse entrer et sortir à ma fantaisie sans que personne me reprenne ; en troisième lieu, je désire chaque jour être admis a voir seul à seules la reine-mère et la reine sans que personne me l'interdise ou me le reproche ; en quatrième lieu, je désire, ô roi, que, lorsque vous boirez le remède, vous le buviez entièrement en levant la tête une seule fois et sans vous arrêter au milieu de cet acte ; en cinquième lieu, je désire avoir l'éléphant blanc royal qui parcourt huit mille li ; qu'on me le donne pour que je le monte. »

En entendant ces paroles, le roi se mit fort en colère et dit : « Enfant, comment osez-vous m'exprimer ces cinq désirs ? Je vous somme de les justifier tous par un bonne raison ; si vous ne lès justifiez pas, je vous ferai périr sous le bâton. Comment osez-vous demander un de mes vêtements neufs ? C'est sans doute parce que vous voulez me tuer, revêtir alors nies vêtements et vous faire passer pour moi ! » K'i-yu (Jîvaha) répliqua : « Pour composer le remède il est nécessaire d'être net et purifié ; or, je suis venu ici depuis longtemps et mes vêtements sont couverts de souillures ; voilà pourquoi je désire avoir un vêtement du roi pour m'en servir quand je composerai le remède. » Le roi comprit alors et dit : « S'il en est ainsi, c'est fort bien. Mais pourquoi voulez-vous pouvoir entrer et sortir par la porte du palais sans que personne vous l'interdise ou vous le reproche ? ne voulez-vous pas en profiter pour amener des soldats qui m'attaqueront et nie tueront ? » K'i-yu (Jîvaha) répondit : « A diverses reprises déjà,. ô roi, vous avez employé des maîtres-médecins ; mais vous les avez tenus tous en suspicion et vous ne vous êtes fié à aucun d'eux ; puis vous les avez fait périr et vous