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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0374 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 374 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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360   SÛIRAS DIVERS (No 499)

de sa pauvreté et qui approuvait ses efforts, l'appelait toujours son fils ; quand une bhiksunî était malade, elle chargeait toujours Ki-yu (Jîvaka) d'aller appeler le médecin, puis de composer la potion ou le remède ; elle disait : «Puissiez-vous, dans une existence ultérieure, obtenir avec moi le bonheur produit par cette bonne oeuvre. » Quand K'i-yu (Jîvaka) allait chercher un médecin, tous ceux que soignait celui-ci guérissaient; K'i-yu fit alors ce voeu : « Je souhaite être, dans une existence ultérieure, un grand roi-médecin, soigner toujours les maladies des quatre éléments composant les corps de tous les hommes et guérir tous ceux auprès de qui j'irai. » Grâce à toutes les causes provenant des temps antérieurs, il est donc maintenant devenu le fils de Fille-de-manguier et tout s'est passé conformément à son voeu primitif.

Ayant entendu ces paroles du Buddha, le roi se mit à deux genoux, se repentit de ses fautes et ajourna son invitation au lendemain. Le lendemain, le Buddha arriva avec tous les bhiksus dans le parc de Fille-de-manguier ; il exposa à cette dernière tout le mérite qu'elle s'était acquis par son ancien voeu ; en entendant les textes saints, ces trois filles sentirent leur intelligence s'ouvrir et elles se réjouirent en même temps que les cinq cents disciples ; elles entrèrent en religion pour pratiquer la bonne .conduite et s'y appliquèrent avec énergie et sans relâche ; toutes obtinrent la sagesse d'arhat.

Le Buddha dit à Ânanda : « Il vous faut conserver ces enseignements pour les exposer aux disciples des quatre classes, et ne pas les laisser se perdre. Que tous les êtres vivants veillent bien sur leurs actes, leurs paroles et leurs pensées et qu'ils ne se laissent pas aller à l'arrogance et à une trop grande liberté ; pour avoir autrefois raillé des bhiksunis, Fille-de-manguier fut en butte maintenant à l'accusation calomnieuse d'être une débauchée. Il vous faut donc veiller sur ce que font votre corps, votre