国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
KING LU YI SIANG (Nos 456-457) 241
eurent fini de manger, ils s'abandonnèrent à la douleur et, comme le maître de la maison leur en demandait la cause, ils lui répondirent : « Nous étions cinq cents compagnons qui voguions ensemble sur la mer; notre bateau chavira et disparut; ceux d'entre nous qui moururent ne furent pas peu nombreux; en nous cramponnant à de petites planches, c'est à grarid'peine que nous avons sauvé nos vies, mais nous avons perdu toutes nos richesses. Nous songions avec chagrin à nos compagnons lorsque nous vîmes que les caisses d'objets précieux trouvées dans votre puits étaient sans doute les nôtres; nous ne savons comment cela s'est fait. »
(A-nan pin-tch'e) leur répondit : « Vous autres, quand vous êtes allés gagner votre vie en faisant le commerce, si vous aviez eu un coeur parfait, vous n'auriez rien perdu ; c'est seulement parce que vous n'aviez pas un coeur parfait que vous avez éprouvé des pertes. Pour moi, depuis des kalpas innombrables jusqu'à maintenant, je n'ai jamais cessé d'avoir un coeur parfait et il ne m'est point arrivé de tromper autrui ou de le dépouiller. (C'est pourquoi) tous, les objets précieux qui ont été perdus accourent dans mon puits. Vous autres, prenez chacun les 'caisses sur lesquelles sont inscrits vos noms respectifs et allez-vous-en. »
N° 457.
(Trip., XXXVI, 4, p. 59 r°.)
Autrefois il y avait un homme appelé Hien-tche qui avait trois fois pris part (aux assemblées du quatrième mois oit on observe les) huit interdictions et qui avait entendu lire cette parole des livres saints : « Les yeux
III. 16
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