国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
270 KING LU YI SIANG (Nos 478-479)
vous a nourri ; — en tuant votre mère, vous avez semé le crime et le malheur ; — comment supporterais-je de voir votre visage ? — il vous faut promptement vous éloigner de ma demeure. — Le père et la mère soignent et élèvent leur enfant — et, pour lui, ils endurent bien des souffrances ; après avoir tué votre mère, vous marchez sur la terre ; — mais la terre ne va-t-elle pas vous engloutir pour vous tuer ?
Le jeune homme répondit encore à la femme :
C'est à cause de vous que j'ai tué ma mère et que j'ai commis un crime insondable. Montrez-moi un peu d'indulgence et ouvrez-moi votre porte pour que nous puissions converser un instant et ensuite je retournerai chez moi.»
La femme lui répliqua :
J'aimerais mieux me précipiter dans un four ardent, — me jeter du haut d'une montagne dans un ravin pro/0nd, — ou empoigner tout vivant un serpent de sept pieds de long — que d'avoir des relations avec un insensé tel que vous.
Le jeune homme retourna chez lui ; en route, il rencontra des brigar4s qui le firent périr et il entra dans l'enfer a-pi (avîcî) pour y subir des tourments pendant des kalpas innombrables. »
N°1î8.
(Trip., XXXVI, 4, p. 68 ro.)
Un Pratyeka Buddha se rendit dans la demeure d'un maître de maison pour mendier sa nourriture. La femme (de ce maître de maison) vit que ce Pratyeka Buddha avait un extérieur fort beau et lui dit : « Si vous consentez à ce que je désire, je vous préparerai des offrandes. » Le Pratyeka Buddha lui répondit : « Je ne saurais accéder à votre
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