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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0377 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 377 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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st:TRAS I)IvLRS (N0 5()0)

363•

kalpas, je pratiquai la pâramitâ de bienfaisance (dâna) », Ânanda demanda au Buddha : « Quelles sont les circonstances dans lesquelles vous avez pratiqué la pâramitâ de-bienfaisance ? »

Le Buddha répondit, : « Autrefois, il y a de cela des. kalpas dont on ne saurait faire le compte, il y avait un

grand royaume nommé Che po   (Çibi) ; le nom du
roi était Che po 7,4 • ; il gouvernait son royaume en appliquant les lois correctes ; il ne faisait pas tort aux gens. du peuple. Ce roi avait quatre mille grands ministres; il dominait sur soixante petits royaumes et huit cents villages; il possédait cinq cents éléphants blancs. Or ce roi avait vingt mille épouses, mais n'avait pas un seul fils; il adressa donc des prières à toutes les divinités, ainsi qu'aux montagnes et aux cours d'eau : une de ses femmes alors s'aperçut qu'elle était enceinte ; le roi se mit clone à l'entourer de soins; il prescrivit qu'on lui donnât tout ce qu'il y avait de plus fin en fait de lit, de literie, de boissons et d'aliments ; dès que les dix mois furent. écoulés, le prince héritier naquit. Les vingt mille femmes du harem, en apprenant que le prince héritier était né,. sautèrent toutes de joie et le lait jaillit spontanément de leurs seins ; c'est pourquoi on donna au prince héritier le nom de Shi-la-na (Sudâna). Il y eut quatre nourrices qui entourèrent de leurs soins l'héritier présomptif : l'une d'elles l'allaitait ; la seconde le tenait dans ses bras ; la troisième le lavait ; la quatrième le prenait pour le faire jouer; quand le prince atteignit sa seizième année, il était. accompli dans l'écriture, le calcul, le tir à l'arc, l'art de diriger un char, ainsi que dans les rites et la musique; il servait son père et sa mère comme s'il eàt servi des divinités célestes. Le roi fit pour lui un palais spécial.

Dès sa jeunesse, le prince héritier se plut à faire des libéralités à tous les hommes qui étaient dans le monde, ainsi qu'aux oiseaux qui volent et aux quadrupèdes qui.